lundi 30 avril 2007

Football: L'Afrique du Sud doit accélérer

Le président de la Fédération internationale monte au créneau. Joseph Blatter a évoqué plusieurs pistes si d'aventure l'Afrique du Sud ne parvenait pas à respecter les délais pour l'organisation de la Coupe du monde 2010.
Interrogé pour savoir si l'Angleterre et l'Australie pouvaient constituer des options de rechange, Blatter a répondu: "oui, mais il y a d'autres pays qui sont prêts à organiser une Coupe du monde dans deux jours ou dans deux mois. Les Etats-Unis, le Mexique peuvent le faire. Le Japon peut le faire. Ils ont suffisamment de stades".

"Vous dites que l'Angleterre peut le faire et j'en suis sûr. L'Espagne peut le faire. Il y a de nombreux pays mais ils n'ont pas à être prêts", a-t-il ajouté.

La FIFA demeure toutefois confiante quant à la capacité de l'Afrique du Sud à organiser cet évènement.

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samedi 28 avril 2007

L'Ethiopie accuse l'Erythrée de l'attaque d'une installation pétrolière


Le gouvernement éthiopien a accusé mercredi son voisin et rival, l'Erythrée, de soutenir le groupe séparatiste qui a attaqué mardi une installation pétrolière dans l'est du pays, provoquant la mort de neuf ressortissants chinois et de 65 Ethiopiens.

"Les auteurs de cette attaque terroriste contre les travailleurs chinois et éthiopiens est l'auto-proclamé Front national de libération de l'Ogaden (ONLF), un groupe terroriste qui appartient au front de destruction dirigé par le gouvernement érythréen", affirme le ministère éthiopien de de l'Information dans un communiqué. "Main dans la main avec le gouvernement érythréen, qui déteste voir l'Ethiopie se développer, les forces terroristes dans la région ont ourdi cet acte terroriste horrible", ajoute-t-il.

Mardi, des hommes armés ont attaqué une installation pétrolière dans la province Somali de l'Ethiopie (est), provoquant la mort de neuf ressortissants chinois et de 65 Ethiopiens. L'ONLF a revendiqué cette attaque et reconnu détenir six autres ouvriers chinois. Dans un message électronique reçu mercredi matin, l'ONLF souligne que cette attaque n'est pas la première et qu'il a "mené des opérations militaires régulièrement contre les forces du gouvernement éthiopien". "Nous sommes un groupe nationaliste qui cherche à obtenir une complète auto-détermination pour le peuple de l'Ogaden", précise le message. (afp)

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Les éléphants africains sont en train de disparaître

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Des Etats africains pour un moratoire de 20 ans sur l'ivoire


Près d'une vingtaine d'Etats africains réclament un moratoire international de vingt ans sur le commerce de l'ivoire afin de préserver leurs éléphants victimes du braconnage et tentent actuellement de se rallier le soutien de l'Union européenne.

Le Kenya et le Mali, à l'origine du projet de moratoire avec le Togo et le Ghana, espèrent le voir adopté lors de la prochaine réunion des Etats parties à la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES), en juin à La Haye, ont indiqué mardi à Paris leurs représentants. Une délégation, également composée de représentants de République démocratique du Congo et du Niger, effectue cette semaine une tournée européenne destinée à rallier le soutien de l'UE au moratoire.

"Les éléphants africains sont en train de disparaître et seule une interdiction totale du commerce de l'ivoire pendant 20 ans leur donnerait le temps de se réorganiser et nous donnerait le temps d'assurer leur protection", a estimé Patrick Omondi, responsable de la conservation au service kényan de protection de la faune sauvage.

"Chaque fois que la CITES autorise la vente sous contrôle de quantités d'ivoire, nous assistons à une augmentation du braconnage et du commerce illégal", selon le chef de la délégation, Bourama Niagate (Direction de la conservation de la nature du Mali). "Or nous sommes confrontés à des hommes très organisés et mieux armés que nos propres armées, alors que nous devons protéger des centaines de milliers d'hectares de parcs et réserves, sans moyens de communication", a-t-il fait valoir. (afp)

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Sida: médicament efficace ou pas?

Alors que le ministère de la santé traîne à homologuer son produit, le distributeur de Aurea Cento 100, le découvre dans la rue.

Ikome Lyonga Batiston, promoteur de Welu Entreprise Limbe, une entreprise basée à Limbe dans la province du Sud-Ouest et distributeur au Cameroun du médicament Aurea Cento 100, utilisé dans le traitement des effets du Vih-Sida, est aux abois. Et pour cause ? Le ministre de la Santé publique n’a toujours pas signé l’autorisation d’homologation de ce produit qui a pourtant reçu le certificat d’efficacité. Le 24 juillet 2002 en effet, le doyen de la faculté de médecine et des sciences biomédicales de l’université de Yaoundé I, Peter Ndumbe, reconnaissait, après des analyses effectuées dans les laboratoires de cette institution, que le produit a une fonction de restauration du système immunitaire.

Cependant, au ministère de la santé, le certificat d’efficacité n’aurait pas, par ailleurs, totalement satisfait le ministre qui soutient que le produit augmente plutôt la charge virale chez les patients l’ayant utilisé. Mais aucune action n’a été engagée contre le promoteur de Welu Entreprise Limbe pour stopper la distribution de ce médicament sur le territoire camerounais.

Mais pourquoi donc, après lui _avoir vivement conseillé de procéder à la présentation publique de ce produit, le ministre de la Santé publique a finalement opéré une volte face? Les informations contenues dans les correspondances du ministre au promoteur de Welu Entreprise Limbe restent vagues : "Je suis surpris, de votre démarche dans un domaine de santé publique où on ne peut pas intervenir sans un minimum de discipline. Par conséquent, je vous demande de bien vouloir surseoir à cette cérémonie et d’enlever vos banderoles en attendant de convoquer une réunion de concertation avec les experts du ministère de la Santé publique ", écrit le ministre à Ikome Lyonga Batiston, alors que toutes les dispositions avaient déjà été prises pour la cérémonie de présentation de ce produit qui devait avoir lieu en début du mois de mai 2003 à l’hôtel Mont Febe. Entre temps, affirme le promoteur de Welu Entreprise Limbe, Aurea Cento 100 est vendu dans certains hôpitaux au prix de 25.000 francs Cfa le flacon de 30 ml.

" Je ne sais pas si ce produit est vraiment distribué. Et puis, je ne connais pas le malade qui irait acheter un médicament à 25.000 francs Cfa, alors qu’à côté il y a ceux qui coûtent 3.000 francs Cfa ", explique le directeur de l’hôpital Laquintinie de Douala. En retraçant le parcours que suivent en principe les anti-rétroviraux, le Dr Jérémie Sollé affirme que " tous les médicaments sont subventionnés par le gouvernement. A ce titre, les délégations provinciales adressent la demande au ministère qui la fait parvenir au Cename. Les hôpitaux prennent les médicaments au niveau du Cape à la délégation provinciale de la Santé et ne traitent pas directement avec les vendeurs des médicaments".

Alors que la situation n’a pas encore été tirée au clair, Ikome Lyonga Batiston découvre que le produit a été récupéré et distribué au Cameroun par d’autres personnes. Il porte alors plainte contre six personnes : deux Camerounais (Les Dr Fomiyen Ngu Edward et Kingue Tompson) et quatre Allemands (Gerd Ludwig, Uwe Westerwinter, Helmut Haneklaus et Manfred Leigers, ses partenaires dans l’affaire) pour " violation de droit de patente, de représentation frauduleuse et de détournement des revenus ". Qu’adviendra-t-il donc de ce médicament après la date du 1er mai prochain? Car, pour être désormais distribué au Cameroun comme les autres anti-retroviraux, le gouvernement doit non seulement subventionner Aurea Cento 100, mais le racheter entièrement.

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vendredi 27 avril 2007

L’Afrique crie famine

Plusieurs pays de l’Afrique sont actuellement touchés par la sécheresse qui devrait se poursuivre encore quelques mois. Des millions de vies humaines sont en péril.

L’Afrique crie famine. Une fois de plus, la sécheresse fait des ravages dans l’une des régions les plus pauvres de la planète. Une région où les aléas climatiques font bon ménage avec les guerres et transforment des bouts de terre en enfer sur terre.

D’après l'Organisation météorologique mondiale, la sécheresse devrait se poursuivre encore quelques mois et cela devrait entraîner d’énormes pertes en vies humaines. 17 millions de personnes devraient être touchées par le phénomène dans la Corne de l'Afrique où la production agricole est inexistante. Le manque d'eau aura comme conséquence la disparition de 80 % du cheptel.

Le HCR (Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés) et d'autres associations humanitaires affirment qu’elles font de leur mieux pour améliorer l'approvisionnement en eau, creuser des décharges ou aménager des cuisines. Mais les risques sanitaires demeurent très élevés dans ces lieux prévus pour accueillir des personnes en très petit nombre. Le HCR a annoncé qui est en négociation avec les autorités tanzaniennes afin de pouvoir transférer ces réfugiés dans des camps existants déjà à l'intérieur du pays. D’après le bureau local du (HCR), plus de 4.000 villageois de la région nord-est du Burundi ont demandé asile à la Tanzanie depuis le début de cette année pour fuir la famine qui tenaille leur pays. En Ethiopie, l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) avance que fermiers et bergers dans le sud-est de ce pays sont confrontés à une grave pénurie alimentaire du fait de la sécheresse. Ils endurent une situation proche de la famine, marquée notamment par d'importantes migrations humaines et du bétail. La FAO évalue les besoins de la réhabilitation à 18,5 millions de dollars. La FAO estime les besoins à 18,5 millions de dollars pour l'élevage et l'agriculture. Les régions les plus touchées sont Oromiya et Somali. Dans ces deux régions, en effet, la situation s'est aggravée du fait non seulement de l'absence de précipitations l'automne dernier, mais aussi par l'afflux massif de troupeaux fuyant la sécheresse dans le nord-est du Kenya et le sud-ouest de la Somalie. Selon les estimations préliminaires, plus d'un million de personnes dans la seule région Somali ont besoin d'une aide alimentaire immédiate et la situation pourrait se détériorer davantage durant la période sèche actuelle (de janvier à mars).

Au Niger, la situation s’aggrave de jour en jour. On estime que 3,6 millions de personnes, soit près du tiers de la population, sont menacées par la crise alimentaire. Au mois de mai, les Nations Unies ont lancé un appel urgent : il faut 16 millions de dollars pour faire face. Premières victimes de cette « catastrophe silencieuse» : les enfants de moins de cinq ans. 50 à 150 000 d’entre eux risquent de tomber dans la malnutrition sévère d’ici à la fin de la période de soudure, c’est-à-dire d’ici au mois d’octobre. Rappelons que Maroc a été l’un des premier pays qui a envoyé une aide alimentaire "d’urgence" à ce pays sinistré (voir encadré).

Articles de Rachid Abbar publiés par Mondialisation.ca

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Sécheresse en Afrique de l'Est: Sans soutien, il faudra près de 15 ans à l’économie ébranlée par la sécheresse pour se remettre sur pied

A moins qu’on ne leur fournisse un soutien adéquat, il pourrait falloir 15 ans aux pasteurs frappés par la sécheresse qui touche actuellement l’Afrique de l’est pour récupérer leurs moyens d’existence, a déclaré aujourd’hui l’agence d’aide internationale Oxfam International.

Les économies locales s’effondrent : dans certaines zones, le taux de mortalité des troupeaux de bétail franchit les 95%. A Wajir, dans le nord-est du Kenya, près de 70% des petits commerces ont dû mettre la clé sous la porte parce que les clients sont incapables de rembourser des dettes croissantes.

Dans de nombreuses régions, les deux tiers de la population dépendent de l’aide alimentaire mais dans certaines parties de Wajir, ce nombre est beaucoup plus élevé. Mohamed Ali, résident de Dambas à Wajir, où 98% des habitants dépendent actuellement de l’aide alimentaire, a déclaré à Oxfam :

« Durant de courtes périodes, les commerces nous aidaient à nous en sortir en nous proposant d’acheter à crédit, mais aujourd’hui presque tous les commerces ont coulé parce qu’ils ont accordé trop de crédits et n’ont pas reçu suffisamment de remboursements. Je ne sais pas comment nous nous sortirons de cette situation. Il y a tellement de personnes qui sont au bord de la catastrophe ».

Pour régénérer l’économie une fois la crise passée, il faudra que la communauté internationale prévoie des plans dits de « cash for work » (de l’argent en échange de travail) et des programmes de réapprovisionnement afin d’aider les pasteurs à se remettre sur pied. Cela exigera également du gouvernement kenyan qu’il s’engage plus sérieusement à travailler sur l’amélioration de la santé, de l’éducation, des infrastructures et autres services de base destinés aux communautés pastorales.

En se basant sur leur précédente expérience de la sécheresse de 1992, les anciens habitants de Wajir estiment que, sans aide à la régénération, il faudrait 15 ans à un troupeau de 120 vaches décimées par cette sécheresse pour récupérer sa taille initiale.

Antar Ahmed, 76 ans, a perdu 43 de ses 52 bovins en 1992. En 2004, son troupeau était remonté à 85 : seuls 2 sont encore vivants.

« Maintenant que notre bétail a péri, notre propre vie est en péril mortel », dit-il.

L’étendue de la crise alimentaire s’accélère : selon la fondation pour la santé Merlin, qui travaille en partenariat avec Oxfam pour répondre à la crise, le nombre d’enfants nécessitant une alimentation supplémentaire d’urgence à Wajir est de 50% depuis janvier.

L’activité pastorale est le seul mode de vie viable qui s’est montré capable de se maintenir en dépit des nombreux chocs dans ces paysages arides, puisque le secteur pastoral fournit 95% des revenus du foyer. En 2002, la production de bétail représentait 10% du PNB kenyan, dont une majorité était représentée par le travail des pasteurs.
Paul Smith-Lomas, le directeur régional d’Oxfam, a déclaré :
« L’activité pastorale est un moyen d’existence fiable et contribue grandement à l’économie kenyane. Mais il est urgent d’améliorer le développement et les politiques économiques dans les zones touchées par la sécheresse ».

Oxfam International répond à la crise alimentaire en Ethiopie, au Kenya et en Somalie en dirigeant son action sur la distribution de nourriture, d’eau et de soutien aux moyens d’existence à plus de 500 000 personnes touchées par la catastrophe.

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Famine : des millions de personnes menacées

L'ONU demande l'octroi d'une aide d'urgence à l'Afrique australe

Par Michael Fleshman

Deux ans de sécheresse, qui s'ajoutent à une pauvreté générale, à des perturbations de la production et à l'épuisement des réserves alimentaires, ont plongé l'Afrique australe dans la crise alimentaire la plus grave qu'elle ait connue depuis au moins 10 ans. La famine menace près de 16 millions de personnes de sept pays d'ici la fin de l'année. Si des mesures d'urgence ne sont pas prises, prévient l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la malnutrition et les maladies pourraient faire 50 000 morts par mois. Début juillet, l'ONU a lancé un appel d'urgence pour obtenir 611 millions de dollars afin de lutter contre la crise régionale, après avoir précédemment demandé 236 millions de dollars pour aider l'Angola.

L'aide alimentaire arrive au Malawi, mais la région en recevra-t-elle suffisamment pour éviter de nombreux autres décès ?

Photo : ©PAM / Mike Higgins

Pour certains, il est déjà trop tard. Le mari de Madyawako Lepu est l'un des 70 membres de la communauté de Gwenge, dans le centre du Malawi, à être morts de faim cette année. "Il n'y avait rien à manger", a expliqué Mme Lepu au Programme alimentaire mondial (PAM). "En désespoir de cause, nous avons commencé à manger les racines de bananes et d'autres plantes sauvages. Mais ça n'a pas suffi à sauver mon mari." Comme Mme Lepu et les 12 personnes à sa charge, quelque 3,2 millions de Malawiens espèrent qu'une aide alimentaire d'urgence arrivera dans les prochains mois. Mais cette aide pourrait ne jamais se concrétiser. Début août, l'ONU a annoncé avoir recueilli à peine 22 % des 144,3 millions de dollars nécessaires au financement des secours d'urgence dans ce pays.

La sécheresse en Afrique australe




Source : ONU Afrique Relance, d'après des données du Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU, du Programme alimentaire mondial et de l'Agency for International development des Etats-Unis.

Mme Lepu fait partie des dizaines de millions d'habitants de 21 pays d'Afrique subsaharienne confrontés à de graves pénuries alimentaires cette année, d'après l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). Ce phénomène s'explique, entre autres, par des précipitations insuffisantes, des conflits civils et inter-étatiques et la pauvreté endémique. Les réserves alimentaires de la majorité des régions de l'Afrique australe, centrale et orientale, et de la région du fleuve Mano en Afrique de l'Ouest ont considérablement diminué. La pénurie de vivres a ensuite provoqué une flambée des prix des articles de première nécessité, maintenant hors de la portée des populations pauvres.

Un Zimbabwéen sur deux est menacé

Mais c'est en Afrique australe que la sécheresse est la plus cruelle, et le Zimbabwe est l'un des pays les plus durement touchés. Bien qu'exportateur de produits alimentaires dans les années fastes, le Zimbabwe prévoit que sa prochaine récolte de maïs n'atteindra que 23 % du niveau de 1999-2000. Plus de six millions de personnes, soit près de la moitié de la population, devraient solliciter une aide alimentaire d'ici la fin de l'année. Très souvent critiqué, le plan du gouvernement prévoyant de redistribuer aux Africains sans terres des exploitations agricoles appartenant aux Blancs a contribué à cette pénurie, mais la FAO estime que les précipitations trop faibles de janvier à mars, en période de végétation, en sont la cause principale.

En Angola, paradoxalement, c'est la fin du conflit de plusieurs dizaines d'années qui a provoqué une hausse de la demande d'aide alimentaire. Des centaines de milliers de personnes auparavant isolées ont pu aller demander de l'aide dans les villes et les centres de démobilisation. Au début de l'année, l'ONU fournissait des vivres à un million d'Angolais. Leur nombre devrait passer à 1,5 million d'ici la fin de l'année, mettant à rude épreuve les programmes de secours existants.

Le Secrétaire général, Kofi Annan, a nommé en juillet le Directeur du PAM, James Morris, au poste d'envoyé spécial pour la crise humanitaire en Afrique australe, témoignant ainsi de la gravité de la situation. M. Morris est chargé d'attirer l'attention de la communauté internationale sur l'aggravation de la crise. "Avec votre soutien, nous sauverons des vies", a dit M. Annan aux donateurs.

Les Grands Lacs et la corne de l'Afrique

D'autres régions du continent auront également besoin d'aide. Dans les Grands Lacs, malgré les précipitations et les récoltes abondantes de l'an dernier, un million de réfugiés et trois millions de personnes déplacées sont à la merci de la famine. Dans la corne de l'Afrique, la sécheresse exceptionnelle de l'Ethiopie a fait passer de deux à quatre millions le nombre de personnes ayant besoin d'une aide d'urgence ; 2,5 millions de personnes risquent de connaître le même sort. En Erythrée, malgré la récolte abondante de l'an dernier, environ 1,3 million de personnes, dont beaucoup ont été déplacées à la suite du conflit avec l'Ethiopie, dépendent toujours de l'aide alimentaire extérieure. La persistance de la sécheresse dans certaines régions n'a fait que réduire davantage la sécurité alimentaire.

Les engagements des donateurs ne sont pas adaptés aux besoins de plus en plus importants et les organismes des Nations Unies essaient désespérément de trouver de nouvelles ressources. Le PAM a dû emprunter 20 millions de dollars auprès du Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU pour assurer la continuité de l'aide alimentaire en Afrique australe. Mais le temps presse. D'après l'OMS, si elles n'ont pas immédiatement accès à des vivres, des soins médicaux, de l'eau potable et des graines à planter, les victimes de la sécheresse en Afrique risquent de subir "d'énormes pertes en vies humaines".

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jeudi 26 avril 2007

China says Ethiopia attacks will not stop Africa investment


BEIJING: China said Thursday that a deadly attack in Ethiopia that killed 74 people, including nine Chinese, will not stop it from investing in Africa, but added it planned to boost security measures.

The attack on a Chinese-owned oil exploration field in Ethiopia killed 65 Ethiopians and nine Chinese, and at least six Chinese workers were also kidnapped.

"China supports its enterprises in conducting economic cooperation based on equality and mutual benefits in other countries, including those in Africa. This is our set policy and it will not change," said Foreign Ministry spokesman Liu Jianchao, adding that security measures for Chinese interests aboard will also be enhanced.


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mardi 24 avril 2007

Nigeria phare de l'Afrique?

NIGERIA • Yar'Adua élu président, et après…
Violences et fraudes massives ont marqué le scrutin présidentiel du 21 avril, au Nigeria, emporté par Umaru Yar'Adua, le candidat du parti au pouvoir. Le quotidien de Kinshasa Le Potentiel s'inquiète de l'état de la démocratie dans le pays le plus peuplé d'Afrique.

Où va l'Afrique ? Cette lancinante question est suspendue sur les lèvres de plusieurs analystes qui espéraient que le président Obasanjo, ancien militaire et élu démocratiquement, remette définitivement le Nigeria sur les rails de la démocratie par l'organisation d'élections transparentes. Mais ce qui vient de se passer a démontré noir sur blanc que l'ancien général-président est loin de devenir démocrate et qu'il ambitionnait de pérenniser son pouvoir en dépit d'un bon exemple de démocratie donné par le voisin mauritanien. Le candidat du Parti démocratique (PDP, au pouvoir) a remporté l'élection présidentielle de samedi dernier. Ce scrutin entaché de beaucoup d'irrégularités et de violence a fortement terni l'image de ce pays.

Le Nigeria est non seulement le premier producteur de pétrole et le pays le plus peuplé d'Afrique, mais aussi et surtout il prétend avoir le leadership continental. A ce titre, son évolution politique a toujours attiré l'attention des autres pays africains qui espéraient que le président sortant Obasanjo allait définitivement remettre ce géant de l'Afrique de l'Ouest sur les rails de la démocratie en organisant des élections transparentes.

Mais grande est la déception des Africains qui ont constaté avec amertume que M. Obasanjo a mis les bouchées doubles pour propulser Yar'Adua, son homme de main, qui lui permettra de diriger le Nigeria à partir du Parti démocratique du PDP.

Du coup, plus d'un analyste se posent la question de savoir où va l'Afrique et de la place des élections en Afrique. Les analystes plus sceptiques n'ont pas hésité à souligner que le cas du Nigeria mérite une véritable révolution, d'autant que le pays le plus peuplé du continent risque de renouer avec des coups d'Etat militaires en dépit de l'exemple donné par la Mauritanie, où les militaires ont restitué le pouvoir aux dirigeants démocratiquement élus.

Le gouverneur de l'Etat de Katsina (Nord) et candidat du parti au pouvoir (PDP) au Nigeria, M. Yar'Adua a été élu président de la République, a annoncé lundi le président de la Commission électorale nationale (INEC), Maurice Iwu, cité par plusieurs organes de presse.

Le gouverneur Yar'Adua a obtenu 24 638 063 voix. Le général Muhammadu Buhari, candidat de l'opposition (All Nigeria Peoples Party, ANPP), a recueilli 6 605 299 suffrages, et le vice-président Atiku Abubakar, 2 637 848 voix, a précisé M. Iwu en déclarant élu M. Yar'Adua.

Dans sa déclaration, M. Iwu n'a pas mentionné le taux de participation au double scrutin présidentiel et législatif de samedi. Le président élu prendra officiellement ses fonctions le 29 mai et succédera alors à Olusegun Obasanjo, au pouvoir pendant huit ans, depuis 1999.

Le discret gouverneur de l'Etat septentrional de Katsina, Umaru Yar'Adua, qui doit désormais tenir les rênes du pouvoir au Nigeria est âgé de 56 ans. Il s'est engagé dans la bataille électorale sous les couleurs du PDP du président sortant Olusegun Obasanjo. Professeur de chimie, Yar'Adua s'est reconverti aux affaires dans les années 1980 avant de se lancer dans la politique. Il est le premier président élu du Nigeria à détenir un diplôme de l'enseignement supérieur. Il a promis de poursuivre la politique de réformes de libéralisation de l'économie mise en œuvre par Obasanjo.

Pierre Emangongo

AFP

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Les Robinsons noirs

Un îlot perdu au milieu de l'océan Indien dont le voisin le plus proche est Madagascar, à 500 km de là... Au XVIIIe siècle, un navire s'y échoue et les survivants vont jouer les Robinson pendant quinze ans ! L'archéologie vient compléter les morceaux d'une histoire extraordinaire car ces survivants étaient des esclaves malgaches embarqués illégalement par un équipage français. Pour la première fois, l'épave et les restes du campement ont été fouillés par une équipe qui revient de l'île.

bLe 17 novembre 1760, l'Utile, navire de la compagnie française des Indes, est armé à Bayonne. Il se rend à Madagascar pour y chercher des provisions, riz, boeuf, etc. Il lui est interdit de ramener des esclaves mais le commandant passe outre et charge entre 100 et 200 esclaves. L'Utile n'arrivera jamais à destination, l'île de France (aujourd'hui île Maurice). Il s'échoue sur l'île de Tromelin, jadis connue sous le nom d'île de Sable, et à l'époque mal positionnée sur les cartes : 1 500 mètres de long sur 700 mètres de large; pas de végétation car elle se trouve sur le chemin des cyclones et les arbres n'y résistent pas.
Rescapés. Sur cet îlot, se retrouvent 122 membres d'équipage français et 88 Malgaches. Marc Guérout, leader de l'expédition, a retrouvé aux archives de Lorient les notes de l'écrivain de bord avec deux cartes de l'île. Il mentionne que beaucoup d'esclaves n'ont pu sortir du bateau et sont morts durant le naufrage «parce que les panneaux étaient cloutés». Il raconte également que les rescapés ont trouvé de l'eau au bout de trois jours, ce qui leur a permis de survivre. Au bout de deux mois, les marins Français, qui ont construit un bateau de fortune, reprennent la mer en laissant sur place les esclaves à qui ils promettent de revenir avec des secours. Ils arrivent sur l'île de France mais le gouverneur refuse d'organiser le sauvetage. L'écrivain Bernardin de Saint-Pierre qui se trouvait là s'élève contre cette décision, d'autres voix le rejoignent, en vain. Les esclaves sont oubliés.
Pourtant durant quinze ans, les Malgaches vont survivre sur ce bout de caillou traversé par les vents. Ce n'est qu'en 1776 qu'ils sont repérés. L'îlot est très difficile à atteindre, trois bateaux ne parviennent pas à accoster, le quatrième, celui du chevalier de Tromelin, qui donne son nom à l'île, réussit. Il ramène à l'île de France huit survivants, sept femmes et un bébé de huit mois. Dans le cadre de l'année internationale de commémoration de la lutte contre l'esclavage, sous le patronage de l'Unesco, Max Guérout, ancien officier de marine, créateur d'un groupe de recherche en archéologie navale (Gran) a monté son expédition pour retrouver les traces du séjour des naufragés. L'équipe a travaillé sur l'île du 10 octobre au 9 novembre 2006.
Aujourd'hui, Tromelin, revendiquée par Maurice et Madagascar, est rattaché aux Terres australes et antarctiques françaises (TAAF). Il est habité par une station météo, ses quatre météorologues et des tortues qu'ils comptent tous les matins, ce qui occupe. A l'arrivée des dix membres de l'expédition, l'îlot a frôlé la surpopulation. Particularité, il s'agissait à la fois de fouilles sous-marines et terrestres : 120 plongées «sous déferlante», par petit fond mais dans des conditions difficiles à cause des vents, permettent de repérer les ancres, les canons... La fouille de l'épave n'a cependant pas appris grand-chose de nouveau. Sur terre, les archéologues découvrent en revanche le four utilisé par les naufragés et des vestiges de l'habitat conservés sous 60 à 80 cm de sable. Ils montrent comment ces naufragés ont essayé «avec ordre et méthode de survivre», note Max Guérout. «Des structures de pierre bien construites, en dur à cause des cyclones, ne donnent pas l'impression d'avoir des gens écrasés par le sort. Ils ont utilisé des récipients de cuisine en cuivre récupérés de l'épave et rafistolés huit fois pour certains...» Les femmes rescapées ont raconté qu'elles avaient entretenu le feu durant les quinze ans, et qu'elles s'habillaient de pagnes en plumes d'oiseaux.
Coquillages. Les survivants se nourrissaient de petits oiseaux et de tortues, «il n'existe plus aujourd'hui d'oiseaux d'aussi petite taille, soit ils ont disparu de l'île, soit les Malgaches mangeaient des très jeunes plus faciles à attraper», explique Thomas Romon, archéologue de l'Inrap (1), membre de l'équipe, qui travaille en Guadeloupe habituellement, et connaît la période coloniale. S'y ajoutent quelques coquillages et très peu de poissons car il était trop difficile de pêcher dans cette mer.
L'expédition de l'automne dernier a été un peu frustrante pour les chercheurs qui espéraient trouver les sépultures des esclaves morts durant les quinze années. «Nous y retournerons avec un matériel plus adapté à cette recherche, notamment des petites foreuses, et je pense que nous les trouverons», note Thomas Romon. Une autre expédition est prévue pour 2008.
(1) Institut national de recherches archéologiques préventives.

Par Sylvie BRIET

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Secheresse en côte d'ivoire

Les villes de l'Ouest ivoirien, notamment Guiglo, Duekoué et leur région vive une grave pénurie d'eau due à une faible pluviométrie et à l'incapacité de la Société de distribution d'eau de la côte d'ivoire (SODECI) de les fournir suffisamment en eau, a-t-on appris par voie de presse.

Depuis décembre, il ne pleut pas dans cette région. Ce qui a causé l'assèchement des points d'eau, notamment les puits. Une situation qui n'est pas sans inquiéter les habitants des cette région qui attendaient les premières pluies en février.

Dans les quartiers de Duekoué et de Guiglo, la SODECI dont les installations sont tombées en désuétude depuis le début du conflit armé en 2002, ne parvient qu'à fournir l'eau en alternance, selon un correspondant de INRI.

Un agent de la SODECI interrogé par ce correspondant indique que sa société ne dispose pas d'assez de forages pour faire face aux besoins de la population. « A Guiglo et ses environs, nous avons une demande de près de 600 m3 d'eau par jour, alors que notre débit de la nappe phréatique se situe à 300 m3 d'eau par jour. Nous ne pouvons pas satisfaire tout le monde », a-t-il soutenu. «Il faut attendre la saison des pluies pour espérer résoudre le problème. Mais avec la persistance de cette période sèche, je crains fort que nous ne courions droit à un assèchement de tous les robinets et autres puits », a poursuivi l'agent des la SODECI.

La ville de Man fait également face à cette pénurie d'eau depuis l'arrivée de la petite saison sèche. Aussi faute d'engins motorisés capables d'évacuer la boue au barrage hydraulique de Kennedy, le Com-Zone Ouest , le Commandant Losseni FOFANA, a ordonné le curage de la retenue d'eau, indique une source proche de l'ex-rébellion. Pour cette tâche, il a été déployé le dimanche 19 février 2006, 200 soldats Forces Nouvelles sous la supervision du Com-Secteur Nord de Man, le Sergent Chef TUO et du responsable local de la SODECI, Mr TRAORE.

La ville de Man, sous contrôle des ex-rebelles était alimentée par 02 forages et une retenue d'eau. Mais, depuis 2003, seule la retenue d'eau alimente la ville. Les deux forages sont hors service.

Au- delà de la difficulté d'accès à l'eau potable à laquelle sont confrontées ces populations, l'on craint une pénurie alimentaire dans ces régions qui fournissent une bonne partie de la production de riz, de l'ignames et du manioc. Les cultures pérennes: le cacao, de café et de l'hévéas, sont également menacées. De même qu'il faut s'attendre à la résurgence de certaines maladies liées à l'eau.

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Zambian wins 'Nobel green prize'

Hammerskjoeld Simwinga wins $125,000 for the award, sometimes called the Nobel prize for the environment.

He helped set up bee-keeping and fish-farming projects for people in the North Luangwa valley, where elephant numbers had shown a dramatic fall.

He persuades local people they can earn money by keeping elephants alive.

The elephants help attract tourists, and their money, to the region.

"People are now seeing the benefit of protecting their natural resources," Mr Simwinga said.

"Not only do they see the beauty of a live animal, but the live animals are now putting money in their pockets."

Over 70% of loans are made to women and Mr Simwinga says they are the backbone of the programme.

"We deliberately pushed our resources to the womenfolk in the community because we knew that working with the women was the strongest part of persuasion," he told Reuters news agency.

Local communities were given a grinding mill to earn money but this was withdrawn if elephants were poached in the area.

The programme also provides 35,000 people with services such as healthcare and education.

He inherited the North Luangwa Wildlife Conservation and Community Development Programme (NLWCCDP), when its US founders Delia and Mark Owens were forced to leave in 1996.

Despite fears it would collapse, Mr Simwinga, known as "Hammer" and named after UN Secretary General Dag Hammarskjold who died in a 1961 air crash in Zambia, instead managed to expand the project.

"If I had left as well then the work we had worked for so many years to build would have just collapsed," he said.

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lundi 23 avril 2007

Huge win for Nigeria's Yar'Adua

Huge win for Nigeria's Yar'Adua Nigerian policeman
Security was tight as the results were announced
Nigeria's ruling party candidate Umaru Yar'Adua has won controversial presidential elections by a landslide, according to official results.

He gained 70% of the vote but European Union observers say the elections were a "charade" and any administration that resulted would not have any legitimacy.

The EU says at least 200 people have died in poll violence in the past week.

The two main opposition candidates have told their supporters to reject the results and want a re-run.

Mr Yar'Adua gained 24.6m votes, against 6.6m for his closest challenger, Muhammadu Buhari.

Vice-president turned opposition candidate Atiku Abubakar came third with 2.6m votes.


UMARU YAR'ADUA
Umaru Yar'Adua
Northern Muslim, from Katsina State
Little known until named PDP candidate last year
Set to be Nigeria's first university educated leader

Profile: Umaru Yar'Adua
Monitors slam poll "charade"
Both men accuse the governing People's Democratic Party (PDP) of rigging the elections.

This should be the first time Africa's most populous nation replaces one elected civilian head with another.

"I felt greatly humbled by the events of today and this mandate," Mr Yar'Adua, 56, told state television.

Mr Buhari had earlier threatened to call his supporters onto the streets if Mr Yar'Adua was declared the winner and there was tight security outside the election commission headquarters in the capital, Abuja.

Independent National Election Commission (Inec) head Maurice Iwu refused to take any questions from the large crowd of journalists waiting for the results. He only read out the results.

'Deeply troubled'

Shortly before the announcement was made, outgoing President Olusegun Obasanjo made a surprise televised address to the nation.


pie chart

Press unease over polls
He admitted that the poll had not been perfect but said the next elections would be better.

"It is my fervent wish that Nigerians will consider this experience as a necessary step in our journey as a people towards consolidating our democracy," he said.

Nigeria's biggest election monitoring group said the presidential poll was so flawed that it should be scrapped and held again.

"In many parts of the country elections did not start on time or did not start at all," said Transition Monitoring Group chief Innocent Chukwuma.

The US says it is "deeply troubled" by the weekend polls which it said were "flawed".

A spokesman at the State Department said Washington hoped the political parties would resolve any differences over the election through peaceful, constitutional means.

Voter Donaman Atezan, 25, told the BBC News website that election material was delivered late to his polling station in the central Benue Sate, after most people had gone home.

"Thugs were then left alone to vote and each one of them voted for the PDP over and over as many times as the ballot papers were available," he said.

He said he tried to vote for an opposition candidate but the ballot paper was ripped from his hand.

Petrol tanker

Officials had struggled to deliver some of the 60m ballot papers to stations in time for the vote. They only arrived in the country on Friday evening.


President Obasanjo
[It is] a necessary step in our journey as a people towards consolidating our democracy
Outgoing President Obasanjo

Obasanjo on the polls
The boldest of several attempts to disrupt polling was in the hours before voting was due to start when a petrol tanker laden with gas cylinders was used in an attack on the electoral commission's headquarters in Abuja.

The attackers tried to roll the unmanned tanker into the building, but the vehicle missed its target and came to a halt.

The presidential poll was running alongside elections for the National Assembly and Senate.

The new government is scheduled to take power on 29 May.

Nigeria - one of the world's biggest oil producers - is of key strategic interest to both the West and the growing economies of the East.

But despite the country's huge oil wealth, tens of millions live in poverty.

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Muslim leaders have asked the Government to open the Kenya-Somalia border

(SomaliNet) Muslim leaders have asked the Government to open the Kenya-Somalia border to allow in people fleeing fighting in the Horn of Africa country.

The Council of Imams and Preachers of Kenya said yesterday that victims of the war between insurgents and Somali government troops had nowhere to go because Kenya had closed the border after defeat of the Union of Islamic Courts.

Council secretary-general Sheikh Mohammed Dormuhammad said the Government should also set up centres to vet the refugees.

Further, the leaders want Kenya as the chair of Inter Governmental Authority on Development (Igad), to convene an urgent meeting to resolve the Somalia crisis that has claimed 1,073 people.

“Igad has the mandate to ensure region’s safe and Kenya as the chairman, must lead the way,” said Sheikh Dor.

“It is, therefore, prudent to ask that all Ethiopian military forces and the peace-keepers of Uganda leave the country to seek its own peace as evidenced during the short reign of the UIC,” he advised.

Sheikh Dor said Kenya’s silence on the conflict was “deafening”, and blamed it for proliferation of small arms at Bura in Tana River District.

The council’s organising secretary, Sheikh Mohammed Khalifa, said: “The Government is aware of the availability of arms in Bura, but has decided to keep quiet.” -Nation

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Natation - Dopage - Mellouli contrôlé positif

L'Equipe de samedi révèle que le Tunisien Oussama Mellouli, champion du monde du 800 m nage libre en mars dernier à Melbourne (et médaillé d'argent sur 400m), a fait l'objet d'un contrôle positif aux amphétamines en novembre 2006 aux Etats-Unis. Licencié à Clichy mais installé sur le campus d'UCLA, il a subi ce contrôle le 30 novembre 2006 lors de l'US Open, à West Lafayette, près d'Indianapolis. Il a rejeté la demande d'analyse de l'échantillon B.


Interrogé par L'Equipe, Oussama Mellouli a déclaré qu'il n'avait pas cherché à améliorer ses performances. Il a reconnu avoir « pris une pilule qui contenait des amphétamines. Cela s'appelle de l'Adderall et c'est un collègue de l'université qui me l'a passée. La veille de mon départ pour l'US Open, j'avais un projet à rendre dans le cadre de mes études. Or, ce produit stimule le système nerveux pour rester éveillé ».


La Fédération internationale de natation a choisi de porter l'affaire devant le Tribunal arbitral du sport (TAS) lequel doit maintenant décider du cas de Mellouli. Celui-ci risque deux années de suspension et la perte de ses deux médailles mondiales acquises à Melbourne. La fédération tunisienne a, elle, infligé un avertissement à son nageur.

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dimanche 22 avril 2007

Violence et fraudes affectent la présidentielle au Nigeria

BUJA (Reuters) - Le scrutin présidentiel organisé samedi au Nigeria, où l'on faisait état d'une participation médiocre, a été marqué par des violences et des accusations de fraude massive portées contre le parti au pouvoir.

L'élection constituait la première transition entre deux présidents civils dans le pays le plus peuplé du continent, qui a connu trois décennies de régime militaire.


Mais l'ampleur des fraudes et des manoeuvres dénoncées par l'opposition et par des observateurs indépendants ne laissent aucun espoir sur la réalité de l'avancée démocratique que le scrutin était censé représenter.

A Daura, dans le nord du pays, trois adolescents de onze à dix-sept ans ont été tués par l'armée lors d'une manifestation organisée par l'opposition.

Daura est la ville de natale de Muhammadu Buhari, ancien dirigeant militaire du pays (1983-85) et principal candidat de l'opposition. Il a annoncé à Reuters que de nouvelles manifestations étaient probables à partir de lundi si le Parti démocratique du peuple (PDP) au pouvoir proclame la victoire de son candidat, le discret gouverneur de l'Etat de Katsina, Umaru Yar'Adua.

"Il ne peut être question de victoire, parce que je ne pense pas qu'il y ait eu des élections", a-t-il ajouté en faisant allusion aux accusations de fraudes et de manipulation des urnes.

Des observateurs et des témoins ont signalé des fraudes étendues et l'absence dans des proportions massives de bulletins de vote. A 17h00 (16h00 GMT), alors que les bureaux de vote commençaient à fermer, Max van den Berg, observateur détaché par l'Union européenne, reconnaissait qu'il n'était pas certain que le scrutin comporterait quelque amélioration que ce soit après la "déception" des élections régionales du week-end précédent.

"Pour le moment, je suis inquiet", a-t-il dit à Reuters.

ENLÈVEMENT ET BOURRAGE D'URNES

D'autres formations ont accusé le Parti démocratique du peuple (PDP) de retirer des bulletins de locaux placés sous la supervision de la Commission électorale nationale indépendante (Inec) et de les manipuler illégalement.

"Ce qui s'est passé à travers le pays montre que le PDP, le gouvernement, l'Inec et certaines institutions chargées de faire respecter la loi ne sont pas prêtes pour une élection libre et équitable", a insisté Buhari.

Des médias locaux font état d'une participation faible et parfois nulle dans les Etats d'Enugu et d'Anambra (sud-est), où des habitants ont dit avoir été privés du droit de vote.

Dans l'Etat de Kano (nord), des groupes armés de fusils et de coutelas ont dérobé des urnes et emporté du matériel électoral. Dans celui d'Ondo (sud-ouest), des malfaiteurs en uniformes de la police et de l'armée ont enlevé un responsable électoral. Dans l'Etat de Bayelsa (sud), l'envoyée spéciale de Reuters a assisté à des bourrages d'urnes par des représentants de la commission électorale.

CAMION-CITERNE PIEGE

Quelques heures avant l'ouverture des bureaux de vote, des inconnus avaient tenté de faire sauter le siège de la commission électorale à Abuja, la capitale fédérale, au moyen d'un camion-citerne entièrement rempli d'essence. Le véhicule a heurté un poteau téléphonique devant le bâtiment sans exploser.

Vendredi soir, des activistes avaient attaqué les bureaux du candidat du parti au pouvoir à la vice-présidence dans le Sud pétrolifère. La police a parlé d'une tentative d'assassinat. Le candidat en est sorti indemne, mais deux civils ont été tués.

Le commissaire électoral Maurice Iwu a dénoncé des actes de "Nigérians désespérés" prêts à saboter le processus démocratique, mais en ajoutant que le scrutin devait continuer.

Le président sortant, Olusegun Obasanjo, qui ne pouvait briguer un troisième mandat, a démenti toute fraude orchestrée. "Notre gouvernement n'a aucune raison de fausser les résultats des élections", a-t-il dit.

L'opposition, qui qualifie le candidat du PDP de marionnette d'Obasanjo, a retiré sa confiance aux autorités électorales après les régionales, remportées haut la main par le PDP mais là aussi marquées par des violences et des accusations de fraude.

Plus de 60 millions de bulletins de vote ont dû être réimprimés au dernier moment, la Cour suprême ayant estimé que la commission électorale avait agi illégalement en disqualifiant le vice-président Atiku Abubakar - grand rival d'Obasanjo.

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samedi 21 avril 2007

Africaland made in America


C’est la dernière idée des Américains. Sous prétexte que les grands mammifères d’Afrique « sont en train de mourir, prisonniers d’un continent où le manque de ressources suscite des guerres », une série de scientifiques d’outre-Atlantique proposent, pour « préserver » les grands mammifères sauvages, de créer une immense réserve animalière aux États-Unis. Une suggestion immédiatement dénoncée par les spécialistes de la faune en Afrique de l’Est. Un tel projet serait au mieux « une fantaisie » et au pire « une menace pour les efforts de protection et l’industrie du tourisme » des régions d’origine de ces animaux, selon des experts de la faune sauvage au Kenya, en Ouganda et en Tanzanie, territoires des « cinq grands » (éléphant, lion, buffle, rhinocéros et léopard). Moses Mapesa, directeur du Service national de la faune de l’Ouganda, estime que si les États-Unis « veulent réellement soutenir la protection comme ils en ont l’air, ils doivent soutenir le travail de protection là où il s’exerce ». « S’ils veulent préserver ces animaux, ils devraient aider l’Afrique à établir des sanctuaires en Afrique elle-même, pas en Amérique », explique également Ian Douglas-Hamilton, président de l’organisation Save the elephants. Comme beaucoup d’experts de la faune africaine, il voit dans le projet américain une simple volonté de développement du tourisme et de relance économique pour l’économie locale américaine. Bien loin de la protection des espèces sauvages, simplement la protection du business.


source: LHumanité St. S

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vendredi 20 avril 2007

Le Pentagone crée un nouvel état major pour la région Afrique


Le sous-secrétaire adjoint du Pentagone aux affairespolitiques, Ryan Henry, a rencontré mardi des dirigeants sud-africains pour discuter d’un plan américain visant à créer un nouveau Commandementrégional de l’armée américaine pour l’Afrique (Africom).

La visite de M. Henry s’inscrit dans la tournée d’une délégation américaine dans six pays (Afrique du Sud, Ethiopie, Ghana, Kenya, Nigeria, Sénégal) pour faire du lobby auprès des pays africains en ce qui concerne la création de l’Africom, selon l’agence de presse sud-africaine SAPA.

Les Etats-Unis devront envoyer de nouvelles délégations plus tard cette année pour poursuivre les consultations à cet égard, a ajouté l’agence SAPA, sans donner de détails.

Le président George W. Bush a entériné, en février dernier, un plan du Pentagone sur la création de l’Africom chargé de coordonner et surveiller les opérations militaires des Etats-Unis en Afrique.

Selon M. Henry, l’Africom, qui sera opérationnel à la fin de 2008, et un général à quatre étoiles devrait être nommé avant septembre pour diriger ce nouveau commandement, dont le siège n’a pas encore été déterminé.

En mars, l’Algérie a déjà refusé d’abriter le siège du nouveau commandement des Etats-Unis.

Sources Xin Hua Net

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mercredi 11 avril 2007

INTERNET • Google Earth cartographie les violences au Darfour

accueil >> intelligences : multimédia >> 11 avr. 2007
INTERNETGoogle Earth cartographie les violences au Darfour
Le moteur de recherche Internet et le musée du Mémorial de l'Holocauste des Etats-Unis lancent un système de cartographie en ligne consacré au Darfour. Le but : apporter la preuve des atrocités commises dans cette région du Soudan, explique le Los Angeles Times.
Vue aérienne d'un village détruit au Darfour
DR
Google, dont le slogan est "Don't Be Evil" (Ne sois pas malfaisant), vient de lancer une opération ostensiblement conforme à cette devise.
Sur une image du globe réalisée avec Google Earth, le programme de cartographie par satellite, on voit une vaste zone orange se dessiner en Afrique centrale. Zoomez dessus : les mots "crise du Darfour" apparaissent et de petites flammes indiquent les 1 600 villages détruits lors des combats qui opposent les milices gouvernementales aux rebelles et qui ont fait plus de 200 000 morts.

Ce programme est né d'une collaboration avec le United States Holocaust Memorial Museum. Le musée espère que cette technologie, qui n'était pas disponible lors des crises humanitaires passées, pourra faire comprendre au public la souffrance qui règne au Darfour, une région isolée du Soudan.

"Ce projet permettra à des gens du monde entier de localiser et de visualiser avec une grande précision à la fois les événements qui se déroulent au Darfour et les millions de personnes qui en sont victimes", explique Sara J. Bloomfield, la directrice du musée.

Conçu par Andria Ruben McCool, dont la famille, d'origine allemande, compte plusieurs rescapés de l'Holocauste, le projet utilise des images satellite et des photos, des vidéos et autres documents téléchargeables fournis par l'Initiative pour la prévention des génocides du musée. Il a pour objectif de transporter le spectateur au cœur même de la crise du Darfour, droit sur les vestiges de milliers de cases brûlées.

"Les gens ne savent pas où est le Darfour, alors c'est la première chose à régler… On prend cet événement dont on parle aux infos et on lui donne une réalité", explique la conceptrice. Mme McCool, 39 ans, a lancé ce projet il y a deux ans alors qu'elle travaillait pour Google Earth. Google autorise ses employés à consacrer 20 % de leur temps de travail à des projets personnels et Mme McCool a jugé que le logiciel de cartographie serait un outil idéal pour attirer l'attention des gens sur le Darfour.

Elle a contacté le musée de l'Holocauste. Celui-ci a compris le potentiel que présentait cette technologie et utilise désormais Google Earth sur son site (www.ushmm.org) pour indiquer les sites de l'Holocauste en Europe.

"En combinant ainsi cette imagerie par satellite avec les données recueillies au sol, nous espérons que les gens auront plus de mal à rester les bras croisés en cas de génocide", conclut Lawrence Swiader, le responsable des informations du musée.




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Les agriculteurs africains écrasés par les subventions et les privatisations.

Communiqué de presse Oxfam – 15 Mars 2007


A la veille d'une conférence de haut niveau à l’OMC sur les aspects du coton liés au développement, l’agence internationale Oxfam a averti que les producteurs de coton d’Afrique de l’ouest sont confrontés non seulement à la baisse des cours mais aussi aux programmes de privatisation préconisés par les donateurs comme la Banque mondiale.

Dans un nouveau rapport publié aujourd'hui, intitulé « Comment les agriculteurs sont exclus du marché du coton : Le coût des réformes de la Banque mondiale au Mali » » Oxfam analyse la façon dont le processus de privatisation du secteur coton au Mali, y compris l'adoption d'un nouveau mécanisme de fixation des prix, a pu laisser les agriculteurs dans une situation encore plus précaire. La situation au Mali est un exemple de la façon dont le fardeau des faibles prix du coton est supporté par les producteurs africains alors que leurs homologues des pays riches sont protégés, selon Oxfam.

« Les trois millions de producteur de coton du Mali ont été écrasés par le coton américain subventionné et ils doivent maintenant s'inquiéter des politiques de privatisation de la Banque mondiale » a déclaré Céline Charveriat, responsable de la campagne Make Trade Fair d’Oxfam.

« Au lieu d'améliorer les moyens de subsistance des producteurs de coton, le nouveau mécanisme de fixation des prix envisagé pourrait déstabiliser des millions d’agriculteurs dont le coton est la seule source de revenu, et accroître le taux de pauvreté de cinq pour cent »

Avec plus de deux-tiers de sa population subsistant avec moins d'un dollar par jour - la plupart vivant dans les zones rurales - le Mali est un des pays les plus pauvres du monde. Il est également le deuxième plus grand producteur de coton en Afrique subsaharienne après le Burkina Faso.

Alors que l'impact des prix bas et volatiles est maintenant partagé à un certain degré par les différentes parties prenantes au secteur malien du coton, le nouveau mécanisme de fixation des prix va réellement accroître la pression sur les agriculteurs. « Transférer les risques d'un marché mondial hautement volatile vers le bas de la chaîne ne fait qu’aggraver la pauvreté » poursuit Charveriat.

Un nouveau mécanisme, comme un fonds de stabilisation des prix pourrait aider les agriculteurs et les autres acteurs de la filière à mieux gérer le risque prix inhérent à la production de matières premières destinées à l'exportation. Cela permettrait d’améliorer la sécurité alimentaire, le développement rural, la santé et l'éducation.

Oxfam invite la communauté des donateurs, en particulier la Banque mondiale et le FMI, à mettre sur pied un fonds de soutien pour mieux protéger les agriculteurs, et à s'assurer que le risque soit partagé entre les différents acteurs. Un tel fonds, agissant comme mécanisme de stabilisation des prix, peut être une réussite et aider les producteurs à mieux gérer les risques, s’il est bien élaboré, et géré par les producteurs eux-mêmes, comme le démontre l’exemple du Burkina Faso.

En cas de plusieurs années de prix bas, le prix payé aux producteurs et le fonds s'ajusteront en conséquence, contraignant les producteurs de coton à ne pas ignorer les signaux du marché. Les cultivateurs de coton en Afrique n’ont pas encore bénéficié des négociations commerciales internationales à l'OMC et subissent encore les conséquences des subventions et du dumping américains.

De nouvelles analyses de l'économiste Daniel Sumner, de l’Université Davis de Californie citées dans la soumission brésilienne au Groupe spécial de la mise en conformité démontrent le lien entre les subventions américaines et la surproduction de coton. Entre 2000 et 2005, selon Sumner, les producteurs de coton américains auraient perdu 663 dollars par are cultivé, soit près de 10 milliards de dollars au total, s'ils n'avaient pas bénéficié des paiements anti-cycliques et des prêts à la commercialisation. Au lieu de pertes, les producteurs de coton américains ont engrangé un bénéfice moyen de 127 dollars par are, soit 1.44 milliards de dollars au total. « Si les producteurs de coton aux E.U. devaient vendre leur production sur le marché, ils auraient réduit la production plutôt que d’accumuler des pertes collectives de plus de 12 milliards de dollars» a déclaré Charveriat.

« La réforme de la Farm Bill américaine offre la possibilité de réduire le dumping à l'exportation, qui est si préjudiciable aux agriculteurs dans les pays en développement, mais il appartient au Congrès des Etats-Unis d’en décider ». En toile de fonds, il est également crucial que les questions d’importance pour les pays en développement, comme le coton, ne soient pas mis à l'écart dans les négociations actuellement en cours à l’OMC. Un accord qui définirait des règles qui ne tiennent pas compte des besoins des pays en développement, et qui, au contraire, consoliderait et aggraverait les inégalités à la fois entre et au sein même des pays, serait une occasion manquée, au regard des grandes promesses faites il y a 5 ans.
Contact
Romain Benicchio
Advocacy and Communication Officer
tél: +41-22 321 23 72

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mardi 10 avril 2007

Conférence de Rabat

Freddy Mulumba Kabuayi (envoyé spécial)
Rabat

En rapport avec les Objectifs du Millénaire pour le Développement et le développement local, les participants se sont engagés à promouvoir les valeurs de solidarité et d'unité entre les pays respectifs ; de promouvoir les politiques économiques et sociales favorables aux couches les plus défavorisées de la population en vue d'accroître leurs revenus et réduire leur pauvreté ; de promouvoir les programmes d'éducation formelle et non formelle, d'élaborer, mettre en oeuvre et soutenir des plans d'action pour la lutte contre le VIH SIDA, le paludisme, la tuberculose, et nous en passons.

Ils se son engagés également, en ce qui concerne la gouvernance, à promouvoir l' émergence d'une dynamique de développement à travers la participation des populations et leur adhésion dans le processus de développement. Ils encouragent enfin, la création d'un réseau africain d'experts en matière de développement humain et la mise en place des points focaux nationaux chargés de la coordination des réseaux nationaux d'experts.

L'INTERET DE SA MAJESTE LE ROI MOHAMMED VI

Les participants à cette première conférence ont vivement apprécié l'intérêt témoigné par le Roi du Maroc, Sa Majesté Mohammed VI à ces assises. Preuve éloquente : son message à la Conférence sur l'intérêt qu'il porte à notre continent et sa détermination à consolider la coopération entre les pays africains.

Aussi, force nous est de relever qu'après cette première conférence sur le développement humain en Afrique, pour souligner une fois de plus l'intérêt du Roi chérifien au développement de l'Afrique, le Maroc organise du 12 au 13, à Agadir, la réunion du Groupe des Amis des Nations Unies pour l'Environnement. La réunion d'Agadir succède à celle de Paris et a pour objectif de jeter les bases de la « gouvernance écologique mondiale ». Il s'agit donc d'identifier les actions futures à mener par le Groupe des Amis des Nations Unies pour l'Environnement.

Revenons à la Conférence de Rabat pour signaler qu'en dehors des plénières, les travaux ont été marqués par des ateliers qui se sont penchés sur les thèmes suivants : Objectifs du Millénaire pour le Développement ; Egalité de genre et la Gouvernance. Les discussions ont été enrichies par la participation de plusieurs ministres et hauts responsables qui ont engagé un débat interactif autour des questions de grande importance pour le développement humain en Afrique.

Au demeurant, la Première Conférence Africaine sur le Développement Humain , s' ajoute à d'autres heureuses initiatives pour jeter les bases d'un développement durable en Afrique. Il y a lieu de croire que le continent africain vient de s'engager dans une voie porteuse d'espoir pour la lutte contre le sous-développement et la réduction de la pauvreté.

Déclaration de Rabat sur le développent humain en Afrique

Nous, ministres africains des Affaires étrangères, ministres en charges des questions du Développement humain et chefs de délégation de :Algérie, Angola, Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Cap-Vert, Comores, Congo, Côte d'Ivoire, Djibouti, Egypte, Erythrée, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée Bissau, Guinée Equatoriale, Jamahiriya Arabe Libyenne, Kenya, Lesotho, Libéria, Madagascar, Malawi, Mali, Maroc, Mauritanie, Maurice, Mozambique, Niger, Nigeria, Ouganda, République Centrafricaine, République démocratique du Congo, Sao Tomé et Principe, Sénégal, Sierra Leone, Soudan, Swaziland, Tchad, Togo, Tunisie, Zambie, Zimbabwe, participant à la première conférence africaine pour le Développement humain, sous le thème « Coopération de proximité : enjeux et perspectives ».
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Réunis à Rabat (Maroc), les 6 et 7avril 2007, pour procéder à un échange constructif sur nos expériences en matière de développement humain, à la lumière des réalisations accomplies depuis la Déclaration du millénaire (New York 2000) ainsi qu'à l'examen des opportunités pour une meilleure coopération Sud-Sud entre les pays du continent.

Se félicitant du message royal adressé par Sa Majesté le roi Mohammed VI à la conférence et qui a plaidé en faveur d'une véritable politique de développement humain en Afrique, notamment à travers le renforcement de la coopération Sud-Sud.

Rappelant les déclarations, plans d'action, ainsi que les décisions et recommandations pertinentes, telles que contenues dans les divers instruments internationaux adoptés lors des Sommets et grandes conférences internationaux et régionaux organisés, notamment sous les auspices des Nations unies, de même que ceux dédiés à la coopération Sud-Sud.

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Biocarburants : crime contre l’humanité ?

Biocarburants : crime contre l’humanité ?

Quand Fidel Castro s’en prend aux biocarburants ...

D’aprés Fidel CASTRO, cité la semaine dernière, les Etats-Unis condamnent, avec leur nouvelle politique de production de biocarburants, "à une mort prématurée par la faim et la soif plus de trois milliards de personnes dans le monde".

Malheureusement, les dictateurs n’ont pas toujours tort... Nous sommes en effet en train de commettre les mêmes erreurs que dans le passé avec le pétrole !

En apparence, la solution semble idyllique : non seulement économiquement et politiquement les biocarburants représenteraient la fin de la dépendance énergétique des pays consommateurs, la fin du méchant et puissant lobby pétrolier, une rente supplémentaire pour le milieu rural qui en a malheureusement souvent besoin, mais aussi la possibilité de maintenir notre mode de vie actuel basé sur l’utilisation de véhicules particuliers. Ne nous y trompons pas : même si celà coûtait 2 fois plus cher que le pétrole, voire encore beaucoup plus : si cette solution était réellement écologique et durable, je serais le premier à m’en réjouir.

Au brésil, un grand pourcentage des voitures individuelles roule à l’alcool de canne à sucre depuis 1975. D’aprés le site FUTURINC (http://www.futurinc.lautre.net/article.php3 ?id_article=59) "chaque litre d’éthanol produit 13 litres de résidus hautement polluants et rejetés dans les cours d’eau ". Pire, toujours d’aprés le même article : "grassement subventionnée, la culture de canne à sucre s’est répandue sur toutes les terres disponibles. Sinon plus. Profitant en priorité aux grands propriétaires terriens et bousculant l’agriculture vivrière des petits exploitants." Les biocarburants (à base d’huile de palme) participent même déjà à la déforestation dans certaines parties du globe. La planéte a déjà du mal à nourrir une population de plus en plus nombreuse : les surfaces cultivables ne sont pas infinies et la seule façon de les augmenter est de défricher encore plus de forêts. Dans ces conditions, cultiver des plantes pour en faire du carburant ne sera jamais rien d’autre qu’un crime contre l’humanité tant qu’il y aura des personnes sous-alimentées sur terre.

Dans le numéro de février 2007 du mensuel "Science et Vie", page 45, dans l’article consacré aux biocarburants, une comparaison est faite entre production d’essence sans plomb et production de super-éthanol :
"il faut 1,15 Mégajoules d’énergie fossile pour disposer de 1 mégajoule d’essence sans plomb [...] d’aprés une étude du Joint Research Center" dans son réservoir contre 0,84 Mégajoules pour le super-éthanol. Reprenons le calcul : avec l’énergie fossile nécessaire pour obtenir 1 Mégajoules de super-éthanol, nous aurions pu obtenir 0,73 Mégajoules d’essence sans plomb : trés exactement 27 % de gain. Rien de révolutionnaire, d’autant plus qu’avec 1 Mégajoules de super-éthanol, on fait moins de kilomètres qu’avec 1 Mégajoules de super sans plomb. Ce gain peut être simplement obtenu en fabriquant des moteurs plus efficaces, moins gourmands et en poussant les gens à éviter de prendre la voiture quand celà est possible ! Nous sommes loin d’une révolution dans ce cas de figure...

Il existe des moteurs en céramique, au rendement bien supérieur aux moteurs en métal. Le rendement est en effet fonction de la température de combustion, et celle ci peut être bien plus élevée quand le matériau supporte des températures plus hautes ! Pourquoi ne pas développer de tels moteurs ? N’existent-ils pas déjà dans les cartons des fabriquants ?

Dans sa Chronique environnement du 7 octobre 2006 sur France Info, Nathalie FONTREL reprend à juste titre les propos de la ministre de l’écologie Nelly OLLIN : je cite :
<< "Non je n’irai pas au salon de l’auto" dit la ministre de l’écologie. En ajoutant "Je n’y ai rien à y faire tant que la question de la circulation des voitures en France sera traitée de façon aussi légère". >>
La journaliste explique les propos de la ministre :
<>
Elle précise enfin l’impossibilité concrète de recourir aux biocarburants en France :
<< Imaginons que l’on consacre 20% de la surface agricole utile aux cultures énergétiques, on produira 10% des carburants consommés en France. >>

Dans son ouvrage "Mal de Terre", Hubert Reeves, le célèbre scientifique, reprend ces statistiques effrayantes : "La production mondiale de céréales a commencé à décroître en 1984, tombant de 342 kilos à 308 kilos par personne entre 1984 et 2000. [...] Plus de 60 000 kilomètres carrés de terres arables [...] disparaissent chaque année."
J’ajouterai que constat vaut pour tous les pays, tous les climats et toutes les types de cultures. L’agriculture demeure bien-sûr indispensable à notre survie, on ne peut donc éviter ses inconvéniants mais nous devons à tout prix réduire ses effets néfastes en recourrant à une agriculture raisonnée, qualitative et non seulement industrielle et quantitative. Ma seule remarque, c’est que les biocarburants ne sont pas indispensables à notre survie, et donc que rien ne justifie leur production à un tel prix écologique et humain. Les paysans sont le seul corps de métier qui soit absolument vital pour nous : ils méritent des revenus décents et la plus haute considération. Certains pensent que les cultures énergétiques pourraient les sortir d’un mauvais pas économique mais c’est la société qui se trompe et qui doit leur assurer de bonnes conditions de vie, en leur permettant de respecter leurs terres, notre terre, et la nature.

La seule et vraie solution au problème de l’énergie est de cesser la surconsommation. La voiture particulière a été un véritable désastre humanitaire et écologique : accidents, pollution et une immense soif d’energie. A tel point qu’en 200 ans l’humanité aura dépensé les ressources pétrolière que la nature a mis des millions d’années à nous offrir ! Réduire les déplacements individuels, utiliser les modes de transport doux (vélo marche à peid) et les transports en commun, voilà la seule véritable et définitive solution. De toute façon, un jour ou l’autre, s’il faut choisir entre manger et rouler en voiture, la choix sera vite fait, alors autant le faire tant que ce choix reste confortable et avant qu’il ne soit trop tard...

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lundi 9 avril 2007

Urbi et Orbi

CITE DU VATICAN, 8 avr 2007 (AFP) - Le pape s'inquiète pour l'Afrique déchirée par de nombreux conflits

Le pape Benoît XVI a souligné dimanche dans son message de Pâques son inquiétude pour l'Afrique déchirée par de nombreux conflits, en citant le Darfour, la République démocratique du Congo et la Somalie, ainsi que le Zimbabwe secoué par "une grave crise".

Dans son message au monde, le pape a évoqué les "calamités naturelles" et les "tragédies humaines qui provoquent d'innombrables victimes et des dommages matériels considérables", en accordant une attention particulière à l'Afrique.

Il a cité le Darfour et les pays voisins où "perdure une situation humanitaire catastrophique malheureusement sous-évaluée".

En RD-Congo, "les affrontements et les pillages des dernières semaines à Kinshasa font craindre pour l'avenir du processus démocratiques et pour la reconstruction du pays", a-t-il ajouté.

Le pape a également déploré "la reprise des combats" en Somalie qui provoque des déplacements de population, ainsi que "le trafic d'armes" qui sévit dans ce pays.

Quant au Zimbabwe, Benoît XVI a souligné que "la prière et le souci partagé du bien commun" sont "l'unique voie de dépassement" de la "grave crise" qui secoue le pays.

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samedi 7 avril 2007

Gestion durable des fôrets

Kinshasa, 05/04/2007 / Politique

En marge de la conférence internationale sur la gestion durable des forêts tenue dernièrement à Bruxelles, le ministre de l’Environnement a plaidé pour la protection des écosystèmes de la Rdc comme solution au problème du réchauffement planétaire. Une forte délégation congolaise, conduite par le ministre de l’Environnement Didace Pembe, a pris une part active aux travaux de la Conférence internationale sur la gestion durable des forêts en Rdc, tenus à Bruxelles (Belgique) du 26 au 27 février 2007. Outre le nu­méro un de l’environnement au Congo, la délégation était composée du secrétaire gé­néral à l’Environnement, l’Adg de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (lccn), les différentes Ongs dudit secteur, les ex­perts et les représentants des communautés autochto­nes (Pygmées).

Toutes les organisations mondiales, ayant pris part à cette con­férence, ont échangé sur les défis et les opportunités de conserver la forêt de la Rd. Congo qui, aux yeux de nom­breux observateurs, consti­tue l’unique solution aux pro­blèmes de réchauffement de la planète. Cependant, ce bloc forestier risque de dis­paraître de la même manière que la forêt de l’Amazonie si aucune mesure conserva­toire n’est prise pour sa con­servation.

Dans sa restitution à la presse, l’Administrateur délégué général de l’Institut congolais pour la conserva­tion de la nature (lccn), Pas­teur Cosma Wilungula l’a fait savoir que la rencontre de Bruxelles à mis tous les participants en confiance. Et dans son discours, le minis­tre Didace Pembe Bokiaga a expliqué qu’ « Avec une super­ficie d’environ 135 millions d’hectares, les forêts de la Rdc sont globalement les moins perturbées du conti­nent africain. Selon lui, ces forêts contiennent l’une des plus importantes diversités biologiques d’Afrique. Eu égard au rôle capital qu’el­les jouent sur les plans so­cial, économique et écologi­que, leur gestion durable reste donc préoccupante pour mon pays et pour la communauté internationale, a déclaré le numéro un con­golais de l’environnement. Pourtant, plus de 40 millions des Congolais du monde ru­ral dépendent essentielle­ment de ces forêts et plu­sieurs milliards de personnes du monde entier en ont besoin en tant que pourvoyeu­ses des services environnementaux.

C’était là l’occasion d’expliquer que l’exploitation forestière en Rdc reste en­core dominée par l’écrémage des bois d’oeuvre de très grande valeur commerciale. C’est ainsi que de vastes étendues forestières furent accordées aux entreprises fo­restières, sans consultation préalable des communautés locales et autochtones qui en dépendent étroitement. Les conséquences de cette allo­cation non planifiée ont été, notamment l’empiétement des concessions forestières sur des terrains villageois et des zones à haute valeur bio­logique, mais aussi une compromission des usages non extractifs de la forêt. Dans la Déclaration dite de Bruxelles, il est clairement dit que la moratoire doit être de stricte application et aucune partie de forêt ne doit être distri­buée délibérément.

C’est ce qui explique la mise en place de la commis­sion de concession forestière qui s’occupe de l’identifica­tion et de la réduction des forêts en Rdc. M. Wilungula a indiqué que son institution à obtenu de bonnes promes­ses pour assurer son bon fonctionnement.

C’est dans ce contexte qu’un « transfond » (environ 1.000.000 Usd) est prévu par la communauté internatio­nale pour financer la conser­vation, l’objectif étant de don­ner l’occasion aux Congolais de jouir de leur patrimoine. Désormais, aucune conces­sion ne sera concédée dans les aires protégées ou dans les zones tampons.

Selon l’Adg de l’Iccn, tous ceux qui exploitent iné­galement le bois pour fabri­quer de la braise et autres sont pris au même titre que les braconniers. Pour faire face à ce problème, on a sug­géré la plantation des essen­ces à croissance rapide que l’on peut utiliser tant pour le bois de chauffe que pour la fabrication du charbon.

Parlant de tonnes de braises produites par année, le numéro un de l’Iccn sou­tient qu’il y a autant d’arbres coupés. Plus on coupe des arbres, plus on s’attaque à l’habitat naturel des animaux , a-t-il fait remarquer avant d’ajouter que cela joue beaucoup dans la reproduction et quand les animaux ne peuvent pas se cacher, ils sont donc exposés.

Reçu en audience, le lundi, par le ministre Didace Pembe, l’Adg de l’Iccn a fait présenté son programme d’action et expliqué au minis­tre les défis auxquels son ins­titution est confrontée. Lors de cet échange, il a été ques­tion de la volonté du numéro un de l’environnement d’at­taquer le taureau par ses cornes pour soutenir l’Iccn. Pasteur Wilungula a confié que la conférence de Bruxel­les a balisé le chemin pour la grande réunion prévue à Kinshasa en juillet prochain.

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The New Crusades In Africa

2011- Independence was not supposed to be like this. With Chinese and French oil investment agreements newly agreed upon, a security presence with 15,000 UN peace keepers and the steady return of refugees from the past 3 decades of war and “cold peace”, hopes were not stillborn by any means for the free provinces that comprised Southern Sudan. The Khartoum regime had overplayed its hand three years ago in response to multiple, mutating rebellions in its eastern and western provinces, forcing a private interjection by the PRC and their Egyptian partners that became a moot point once President Bashir was overthrown by his colleagues. Yet, a second coup had been mounted just months ago, and now a new Islamist movement was in power, declaring sharia to be the law across Sudan, utilizing its advanced Chinese weapons options and a steady cash reserve courtesy of petrol thirsty customers in South Korea, Malaysia, India & elsewhere.

America, China & the AU stayed on the sidelines as Juba was bombed back to the Stone Age and militias swept across the land once again, slaughtering civilians and attacking a refugee camp, killing every living being in full view of the international media. Religious organizations within America and the Christian world were appalled. With the UNSC deadlocked because China expected the North to swiftly win and the AU out of money and troops (the kidnapping and execution of dozens of Ugandan and Nigerian troops operating under an AU mandate in Mogadishu in 2008 had tamed enthusiasm for peacekeeping on the continent), inaction was again the order of the day.

At a conference of evangelicals in Atlanta, GA in November, two leading figures proposed a “Christian Legion” to go forth and defend “Christ’s people” against the “jihad”. Within a month, (not withstanding the involvement of Blackwater and other PSC’s already who) a PSC was born, “ECL (Expeditionary Christian Legion)” with funding from a variety of individuals, congregations and Christian NGO’s. Young Christian preachers across Africa, some victims of mandated violence from Islamist groups on contested religious ground in Nigeria, Kenya and Cote D’Ivorie, exhorted their flocks to answer the call to arms and fight the “jihadists”. Ethiopia, which continued to have frayed relations with Sudan over ties to Eritrea and Somalian terror groups, hosted several training camps for the new “crusaders”. With the tacit support of the CIA & Pentagon, ECL hit the Northern forces fast and hard with a series of attacks against air bases and supply depots. After these initial successes, ECL experienced severe defeats, including but not limited to germ warfare attacks as well as a rash of suicide bombings in the refugee camps they helped defend. In response, PRC oil facilities were knocked offline, pipelines blown up and a number of PLA soldiers killed by IEDS.

NYT reporters tied the first two to ECL and exposed their ties to the CIA. Embarrassed, the American President demanded ECL leave the Sudan and applied pressure in the form of federal indictments for violations of arms trafficking laws back in America.

Regardless, the holy war continues amid bombed out cities and towns, with a seemingly limitless flow of Christian Africans arriving to fight. They believe the future of Africa lies in preventing the South from being conquered. The guerrilla training they are learning from sites and forums on the internet and a number of committed ex-US Army trainers may slowly bleed the North to the negotiating table…. or not…

Is such a scenario far-fetched?

If only so.

Given the chasm of distrust still enveloping relations between the South and the North, an overwhelming majority of people in the South are still likely to vote for independence in 2011, with the heavy-handed, ruthless manner in which Khartoum handles its disputes not likely to endear them to the Southern populations.

Khartoum is never going to let the South become independent, on principle alone, let alone all the oil to be extracted with the temptation of some of cutting Southerners out of the windfall as much as possible. Beijing’s open support (another palace, or perhaps some new jet planes?) will continue, even when Khartoum goes to war to bring the South to heel.

Given the mind-warping diversity of Christianity in Africa, the widening distrust of Islam of many Christians across the continent (especially along the fault line within countries like Nigeria, Ethiopia and Sudan) does not speak for all the faithful in every country.

Yet worsening economic and political conditions will only make inter-faith cooperation and trust harder to build, especially as rulers result to scapegoating of specific groups and sects that incur their displeasure.

The naked pursuit of power in its various guises (especially in Nigeria) inevitably breaks down complex relationships into nominally clear opposing religious groups.

Surging populations, even factoring in the AIDS toll, will further exacerbate conditions already worrisome due to a declining pool of resources, crowded living space and foreign interference.

The gamble Beijing is making on stability in simmering spots like Nigeria is hedged by heavy arms sales that in African militaries and among elites will tend to favor one group over another, further provoking hysteria and panic among threatened rivals.

Ground Conditions For Christian PSC’s

After Iraq, support for further interventions will be costly and rare for the US.

Intervention in Africa will be nearly impossible to sell, forcing alternative responses to be considered for advancing or defending US interests on the continent in the face of ethnic cleansing, indiscriminate warfare and violent resource exploitation by warlords and foreign business interests.

Outrage among Christian groups around the world about the treatment of their brethren at the hands of Muslims will reach a fever pitch amid the likely (and past) atrocities committed in the blood soaked corners of Nigeria, Sudan and elsewhere.

Considering the percentage of believers who view world events through the prism of the “end times”, support for retaliation against Islamic forces will be a threshold quickly crossed.

The development of Christian PSC’s will thus be a natural response to the call for “something to be done”.

They will be spread across national origins (America, Britain, South Korea, South Africa- though the latter has laws about this kind of activity) but many will boast international representation of the faithful, the greedy and the adventurous.

What will be most interesting will be how the PSC’s interact with local allies and global enemies.

The 64K question arising from the latter is thus; what kind of guerrilla techniques will they (or motivated individuals) pass on to the locals?

The New Crusades?

The failure of international organizations to adequately address ongoing conflicts (Dar Fur, Somalia),

the weakness of the state (nearly across the board),

the generally thoughtless Chinese (especially) and Western exploitation of local resources at minimal return WRT development and prioritizing good governance

and the striking rhetoric and actions of Al-Qaeda, Saudi Wahabbi financiers and imams and their spawn set the stage for a dangerous period of sub-Saharan African history.

While claims of hopelessness and limitless horizons are dubious, in the center of expectations must be imagination in policy-making.

The chances are very good that at least one key country (and thus potentially, a key region) will experience significant, perhaps explosive religious warfare.

The chances are even better that intervention will either fail or not even come to pass.

Frustration at inaction will lead at least a few empowered actors on the continent and globally to return to the 1990’s and view the successes of Executive Outcomes with a dispassionate, approving eye.

Exploring that possibility should be a priority for those with security interests in Africa.



Onward Christian PSCs!: The New Crusades In Africa April 7, 2007
Posted by EB in Holy Unholies.

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Good Samaritan is apt role model for Africa

VATICAN CITY — Pope Benedict XVI has decried the spiritual and material "plundering" of Africa by the wealthy in his first book as pontiff, and he says humanity must rediscover how to be good.

Jesus of Nazareth, which Benedict has described as a purely personal work on the life of Christ meant for Catholic readers, is due in bookstores in Italian, Polish and German on April 16, his 80th birthday.

In an excerpt published this week in the Italian daily Corriere della Sera, Benedict meditates on the parable of the good Samaritan and the need to love one's neighbor, and says it currently applys in Africa and other places.

"If we apply it to the globalized world, we see how the populations of Africa who have been robbed and plundered concern us," he wrote.

The wealthy, he said, have stripped the poor bare and have wounded them spiritually.

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vendredi 6 avril 2007

Senegal fights hunger to save birds

Senegal fights hunger to save birds
By Jane Deith
BBC News, Senegal

Arona Fall
A former fisherman, Mr Falls now takes tourists on bird watching trips
Arona Fall lives beside the Langue de Barbarie national park, a sandy peninsula between the Atlantic Ocean and the Senegal River.

The Senegalese delta is rich in shrimps and fish, and attracts thousands of migratory birds who come to feed, rest and reproduce.

Like most men here Mr Falls used to be a fisherman. But it was a struggle to feed his family

Now he is a national park eco-guard - and a trained ornithologist.

He uses his fishing boat to take tourists on bird watching trips, telling them about the pelicans, herons, egrets and ospreys.

Arona believes eco-tourism is a good thing for Senegal. But it is not just his own future he is thinking about.

"It's our environment. It's our inheritance. It's up to us to conserve our biodiversity."

Poachers

But not everyone agrees with Arona.

Mamadou Sidibe,
People need to eat. You can't tackle the environment unless you tackle hunger
Mamadou Sidibe
Park conservator

Millions of Senegalese have no jobs, and no money for electricity or food - many villagers say worrying about the environment is a luxury they cannot afford. Poverty forces them to fish illegally inside the park, and cut down the trees for firewood.

Armed park workers, with military training, try to stop the poachers.

Despite the military presence, the park's conservator Mamadou Sidibe insists he wants to find a compromise which helps villagers and conserves the fragile ecosystem of the Langue de Barbarie.

He allows limited fishing inside the park - the men are able to catch enough fish to feed their families. This is something which is not permitted in any other national park in Senegal.

And he helps the fishermen earn extra money as tourist guides.

"People need to eat. They need food in their stomachs before they can think about the environment. You can't tackle the environment unless you tackle hunger."

Profits

Although the park authorities allow local people to use some of its natural resources, some villagers still resent it.

bird count
Thousands of migratory birds come to Langue de Barbarie

They say the Langue de Barbarie national park only benefits the white tourists.

And it is true, most of the money made from tourism never touches Senegalese soil.

But now people on the Langue de Barbarie are being given a financial stake in its success.

US Peace Corp volunteer Nat Parker has spent two years recruiting men and women from seven surrounding villages to work in the park as eco-guards.

They plant trees, carry out bird counts and look after tourists.

On top of their wages, the park also ploughs 15% of its profits into a community fund which offers loans and credit for services such as healthcare.

Mr Parker describes himself as a small business consultant.

He holds workshops in Wolof - the local language - teaching the staff the basics of management, hospitality and marketing.

The park now has a restaurant, regular boat tours and a website.

And visitor numbers are up.

Ongoing battle

Mr Parker is convinced lifting people out of poverty is the key to conservation.

Map

"We have to look after the population as much as the park. Ecology won't work if it's at the detriment of local people," he says.

Yet the environment is not high on Senegal's list of priorities.

A canal built in 2002 to prevent flooding in the city of St Louis, is letting seawater into the park, killing freshwater fish and eroding the sand where the birds lay their eggs.

And the Diama dam, which irrigates farmers fields, means fish cannot swim down river to the park.

There is a long way to go to change attitudes towards conservation in Senegal.

But Mr Parker's vision of sustainable tourism is a park the villagers can conserve and develop themselves, to lift themselves out of poverty.

For many, life here has not been sustainable.

Every week men desperate for work leave Senegal in packed fishing boats, and die attempting to reach Spain illegally.

If the Langue be Barbarie can protect its rare birds and fish, and make eco-tourism work, more people will be able to earn enough to live, and to stay in Senegal.

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