Amnesty international dénonce la compagnie Shell au Nigeria
Amnesty International (AI) a tenu, mardi 30 juin, une manifestation symbolique à Paris dans une station-service Shell pour exiger de la compagnie pétrolière qu'elle nettoye les zones d'exploitation pétrolifère polluées au Nigeria. Une quinzaine de militants d'AI habillés de blanc, portant des pancartes "Pollution pétrolière au Nigeria, assez, Shell doit informer, Shell doit réparer" ont bloqué quelques minutes une station à Pantin (Seine-Saint-Denis). L'ONG a publié, ce même jour un rapport intitulé "Nigeria, pétrole, pollution et pauvreté dans le delta du Niger" dans lequel elle donne cent jours au nouveau président de Shell, Peter Voser, pour changer ses politiques en actions.
Selon AI, la pollution du delta du Niger (la région pétrolifère) a privé des dizaines de millions de personnes de leur droit le plus élémentaire à la nourriture, à l'eau et à la santé. Dans son épais rapport, AI décrit la situation dans le delta, où vivent environ 31 millions de personnes, comme "une tragédie en matière de droits de l'homme", tragédie qui a alimenté les rancœurs et la violence. "Les gens qui vivent dans cette région doivent boire de l'eau polluée, faire la cuisine et laver leur linge avec cette eau. Ils mangent des poissons, quand ils ont la chance d'en attraper, contaminés par le pétrole et d'autres toxines".
Les terres agricoles du delta, une région grande comme l'Ecosse et l'un des plus grands systèmes marécageux de la planète, sont détruites par les marées noires "et après ces marées noires, l'air qu'on respire empeste le pétrole et le gaz", poursuit Amnesty. "Les habitants se plaignent de problèmes respiratoires, de lésions cutanées, mais leurs plaintes ne sont pas prises au sérieux", ajoute l'organisation, qui condamne le gouvernement nigérian et les multinationales. "La pauvreté de ces gens, en contraste avec la richesse générée par le pétrole, est devenue l'un des exemples les plus absolus et dérangeants de ce qu'une ressource naturelle peut se transformer en fléau."
Selon AI, la pollution du delta du Niger (la région pétrolifère) a privé des dizaines de millions de personnes de leur droit le plus élémentaire à la nourriture, à l'eau et à la santé. Dans son épais rapport, AI décrit la situation dans le delta, où vivent environ 31 millions de personnes, comme "une tragédie en matière de droits de l'homme", tragédie qui a alimenté les rancœurs et la violence. "Les gens qui vivent dans cette région doivent boire de l'eau polluée, faire la cuisine et laver leur linge avec cette eau. Ils mangent des poissons, quand ils ont la chance d'en attraper, contaminés par le pétrole et d'autres toxines".
Les terres agricoles du delta, une région grande comme l'Ecosse et l'un des plus grands systèmes marécageux de la planète, sont détruites par les marées noires "et après ces marées noires, l'air qu'on respire empeste le pétrole et le gaz", poursuit Amnesty. "Les habitants se plaignent de problèmes respiratoires, de lésions cutanées, mais leurs plaintes ne sont pas prises au sérieux", ajoute l'organisation, qui condamne le gouvernement nigérian et les multinationales. "La pauvreté de ces gens, en contraste avec la richesse générée par le pétrole, est devenue l'un des exemples les plus absolus et dérangeants de ce qu'une ressource naturelle peut se transformer en fléau."
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