vendredi 31 août 2007

Des "inondations sans précédent" provoquées par de fortes pluies en Afrique de l'ouest ont touché depuis juillet plus de 65.000 personnes

Des "inondations sans précédent" provoquées par de fortes pluies en Afrique de l'ouest ont touché depuis juillet plus de 65.000 personnes et laissé des milliers de personnes sans abri, a annoncé jeudi à Dakar la Fédération internationale de la Croix rouge (FICR).

"A ce jour, plus de 65.000 personnes sont affectées par les intempéries", a indiqué la FICR dans un communiqué, évoquant des "pluies diluviennes" qui ont détruit des maisons et des infrastructures publiques.


Ces inondations ont "entraîné des pertes de vies humaines et dévasté des zones de culture, plongeant certaines populations dans un dénuement complet", notamment en Mauritanie, au Mali, au Burkina Faso, au Nigeria, au Niger, en Gambie, en Côte d'Ivoire et au Sénégal, selon la FICR.

Dans ces différents pays d'Afrique de l'ouest, les intempéries "se sont considérablement accrues au cours du mois d'août, provoquant des inondations dramatiques".

"Les précipitations ont dépassé leur intensité habituelle prenant de court de nombreuses communautés", selon Louis Aka Philippe, une personne ressource du département gestion des catastrophes de la FICR, cité par la même institution.

Le communiqué ne précise pas le total des pertes en vies humaines et le volume d'eau tombé dans cette région, qui compte des pays parmi les plus pauvres au monde, et qui a été en outre dans le passé souvent frappée par des sécheresses sévères.

"Dans tous les pays touchés, les volontaires de la Croix rouge et du Croissant rouge (...) travaillent sans relâche pour assister les populations, distribuant des articles essentiels, sensibilisant les sinistrés sur les risques de maladies et aidant les plus vulnérables à se mettre à l'abri", poursuit la FICR.

Celle-ci affirme avoir distribué aux populations sinistrées des vivres, des nattes, des moustiquaires imprégnées, des couvertures, des vêtements ainsi que des conseils d'hygiène et de santé.

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mercredi 15 août 2007

Afrique du Sud: deux médecins suspendus après le renvoi d'une vice-ministre

Afrique du Sud: deux médecins suspendus après le renvoi d'une vice-ministre

JOHANNESBURG - Deux hauts responsables hospitaliers en Afrique du Sud ont été suspendus de leurs fonctions, emportés dans la crise issue du renvoi d'une vice-ministre de la Santé très critique envers l'action du gouvernement.

La directrice médicale de l'hôpital public d'East London (sud-est), Nokuzola Ntshona, et son directeur exécutif, Naran Pandey, ont été suspendus ce week-end et font l'objet d'une procédure disciplinaire, a indiqué mercredi à l'AFP Fizwe Kupelo, porte-parole du département de la Santé de la province du Cap Oriental.

Leur hôpital, dont les mauvaises conditions sanitaires avaient fait l'objet d'une série d'articles dans la presse, est au coeur de la crise au ministère de la Santé.

La vice-ministre de la Santé, Nozizwe Madlala-Routledge, avait évoqué à son sujet une "urgence nationale", en contradiction avec les propos rassurants de sa ministre de tutelle. Lui reprochant de ne pas respecter la solidarité gouvernementale, le président Thabo Mbeki l'a limogée la semaine dernière.

Pour M. Kupelo, "la suspension des deux responsables n'a rien à voir avec le renvoi de la vice-ministre. Il s'agit simplement de questions opérationnelles internes".

Il reproche pourtant à Mme Ntshona d'avoir "donné des informations inexactes à la presse".

Celle-ci, qui partageait l'opinion de la vice-ministre limogée sur l'état de son hôpital, nie avoir parlé aux médias.

"Ma suspension est motivée par une lettre envoyée au président. J'ai écrit que la ministre de la Santé omettait un certain nombre de défaillances graves. L'état de l'hôpital est aussi déplorable que décrit par la vice-ministre", a-t-elle déclaré au quotidien Business Day.

Le renvoi de la vice-ministre Nozizwe Madlala-Routledge, militante d'une approche scientifique de la lutte contre le sida à contre-courant de la ligne officielle, a suscité une polémique en Afrique du Sud.

Le président Mbeki a été accusé de faire preuve d'autoritarisme et de nier l'ampleur des problèmes sanitaires du pays.

Par ailleurs, la ministre de la Santé, Manto Tshabalala-Msimang, a engagé des poursuites pour récupérer son dossier médical, dont des extraits ont été cités dimanche par le Sunday Times.

Le journal, en s'appuyant sur ce document, a révélé qu'elle avait introduit de l'alcool dans sa chambre d'hôpital et bu du vin avant une intervention chirurgicale à l'épaule en 2005, ce que dément la ministre.

Mme Tshabalala-Msimang -- surnommée "Dr Betterave" pour avoir prôné une alimentation riche en végétaux pour lutter contre le sida -- a subi une greffe du foie il y a trois mois.

(©AFP / 15 août 2007 13h55)

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jeudi 2 août 2007

Trente personnes tuées dans le déraillement d'un train congolais

Trente personnes ont été tuées et plusieurs dizaines ont été blessées dans la nuit de mercredi à jeudi à la suite du déraillement d'un train dans le centre de la République démocratique du Congo (RDC). "Trente personnes sont mortes et plusieurs dizaines ont été blessées lorsqu'un train de marchandises a déraillé" au Kasaï occidental, a déclaré Médard Ilunga, administrateur-délégué général de la Société nationale des chemins de fer du Congo (SNCC).

L'accident s'est produit à la hauteur de la rivière Luembe, à 170 km au nord de Kananga, chef-lieu du Kasaï occidental. Le train assurait la liaison Ilebo-Kananga, deux villes distantes de 300 km, selon M. Ilunga. Le responsable de la SNCC, qui a déploré "les pertes en vies humaines" survenues lors de l'accident, a précisé que les victimes étaient "des passagers clandestins qui ont l'habitude de prendre place à bord des wagons de marchandises à l'insu des agents" de la SNCC.

De son côté, l'inspection provinciale de la police au Kasaï occidental, citée par la radio Okapi, a affirmé qu'il y aurait eu 40 morts et plusieurs dizaines de blessés. (belga)

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