Gestion durable des fôrets
Kinshasa, 05/04/2007 / Politique
En marge de la conférence internationale sur la gestion durable des forêts tenue dernièrement à Bruxelles, le ministre de l’Environnement a plaidé pour la protection des écosystèmes de la Rdc comme solution au problème du réchauffement planétaire. Une forte délégation congolaise, conduite par le ministre de l’Environnement Didace Pembe, a pris une part active aux travaux de la Conférence internationale sur la gestion durable des forêts en Rdc, tenus à Bruxelles (Belgique) du 26 au 27 février 2007. Outre le numéro un de l’environnement au Congo, la délégation était composée du secrétaire général à l’Environnement, l’Adg de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (lccn), les différentes Ongs dudit secteur, les experts et les représentants des communautés autochtones (Pygmées).
Toutes les organisations mondiales, ayant pris part à cette conférence, ont échangé sur les défis et les opportunités de conserver la forêt de la Rd. Congo qui, aux yeux de nombreux observateurs, constitue l’unique solution aux problèmes de réchauffement de la planète. Cependant, ce bloc forestier risque de disparaître de la même manière que la forêt de l’Amazonie si aucune mesure conservatoire n’est prise pour sa conservation.
Dans sa restitution à la presse, l’Administrateur délégué général de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (lccn), Pasteur Cosma Wilungula l’a fait savoir que la rencontre de Bruxelles à mis tous les participants en confiance. Et dans son discours, le ministre Didace Pembe Bokiaga a expliqué qu’ « Avec une superficie d’environ 135 millions d’hectares, les forêts de la Rdc sont globalement les moins perturbées du continent africain. Selon lui, ces forêts contiennent l’une des plus importantes diversités biologiques d’Afrique. Eu égard au rôle capital qu’elles jouent sur les plans social, économique et écologique, leur gestion durable reste donc préoccupante pour mon pays et pour la communauté internationale, a déclaré le numéro un congolais de l’environnement. Pourtant, plus de 40 millions des Congolais du monde rural dépendent essentiellement de ces forêts et plusieurs milliards de personnes du monde entier en ont besoin en tant que pourvoyeuses des services environnementaux.
C’était là l’occasion d’expliquer que l’exploitation forestière en Rdc reste encore dominée par l’écrémage des bois d’oeuvre de très grande valeur commerciale. C’est ainsi que de vastes étendues forestières furent accordées aux entreprises forestières, sans consultation préalable des communautés locales et autochtones qui en dépendent étroitement. Les conséquences de cette allocation non planifiée ont été, notamment l’empiétement des concessions forestières sur des terrains villageois et des zones à haute valeur biologique, mais aussi une compromission des usages non extractifs de la forêt. Dans la Déclaration dite de Bruxelles, il est clairement dit que la moratoire doit être de stricte application et aucune partie de forêt ne doit être distribuée délibérément.
C’est ce qui explique la mise en place de la commission de concession forestière qui s’occupe de l’identification et de la réduction des forêts en Rdc. M. Wilungula a indiqué que son institution à obtenu de bonnes promesses pour assurer son bon fonctionnement.
C’est dans ce contexte qu’un « transfond » (environ 1.000.000 Usd) est prévu par la communauté internationale pour financer la conservation, l’objectif étant de donner l’occasion aux Congolais de jouir de leur patrimoine. Désormais, aucune concession ne sera concédée dans les aires protégées ou dans les zones tampons.
Selon l’Adg de l’Iccn, tous ceux qui exploitent inégalement le bois pour fabriquer de la braise et autres sont pris au même titre que les braconniers. Pour faire face à ce problème, on a suggéré la plantation des essences à croissance rapide que l’on peut utiliser tant pour le bois de chauffe que pour la fabrication du charbon.
Parlant de tonnes de braises produites par année, le numéro un de l’Iccn soutient qu’il y a autant d’arbres coupés. Plus on coupe des arbres, plus on s’attaque à l’habitat naturel des animaux , a-t-il fait remarquer avant d’ajouter que cela joue beaucoup dans la reproduction et quand les animaux ne peuvent pas se cacher, ils sont donc exposés.
Reçu en audience, le lundi, par le ministre Didace Pembe, l’Adg de l’Iccn a fait présenté son programme d’action et expliqué au ministre les défis auxquels son institution est confrontée. Lors de cet échange, il a été question de la volonté du numéro un de l’environnement d’attaquer le taureau par ses cornes pour soutenir l’Iccn. Pasteur Wilungula a confié que la conférence de Bruxelles a balisé le chemin pour la grande réunion prévue à Kinshasa en juillet prochain.
En marge de la conférence internationale sur la gestion durable des forêts tenue dernièrement à Bruxelles, le ministre de l’Environnement a plaidé pour la protection des écosystèmes de la Rdc comme solution au problème du réchauffement planétaire. Une forte délégation congolaise, conduite par le ministre de l’Environnement Didace Pembe, a pris une part active aux travaux de la Conférence internationale sur la gestion durable des forêts en Rdc, tenus à Bruxelles (Belgique) du 26 au 27 février 2007. Outre le numéro un de l’environnement au Congo, la délégation était composée du secrétaire général à l’Environnement, l’Adg de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (lccn), les différentes Ongs dudit secteur, les experts et les représentants des communautés autochtones (Pygmées).
Toutes les organisations mondiales, ayant pris part à cette conférence, ont échangé sur les défis et les opportunités de conserver la forêt de la Rd. Congo qui, aux yeux de nombreux observateurs, constitue l’unique solution aux problèmes de réchauffement de la planète. Cependant, ce bloc forestier risque de disparaître de la même manière que la forêt de l’Amazonie si aucune mesure conservatoire n’est prise pour sa conservation.
Dans sa restitution à la presse, l’Administrateur délégué général de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (lccn), Pasteur Cosma Wilungula l’a fait savoir que la rencontre de Bruxelles à mis tous les participants en confiance. Et dans son discours, le ministre Didace Pembe Bokiaga a expliqué qu’ « Avec une superficie d’environ 135 millions d’hectares, les forêts de la Rdc sont globalement les moins perturbées du continent africain. Selon lui, ces forêts contiennent l’une des plus importantes diversités biologiques d’Afrique. Eu égard au rôle capital qu’elles jouent sur les plans social, économique et écologique, leur gestion durable reste donc préoccupante pour mon pays et pour la communauté internationale, a déclaré le numéro un congolais de l’environnement. Pourtant, plus de 40 millions des Congolais du monde rural dépendent essentiellement de ces forêts et plusieurs milliards de personnes du monde entier en ont besoin en tant que pourvoyeuses des services environnementaux.
C’était là l’occasion d’expliquer que l’exploitation forestière en Rdc reste encore dominée par l’écrémage des bois d’oeuvre de très grande valeur commerciale. C’est ainsi que de vastes étendues forestières furent accordées aux entreprises forestières, sans consultation préalable des communautés locales et autochtones qui en dépendent étroitement. Les conséquences de cette allocation non planifiée ont été, notamment l’empiétement des concessions forestières sur des terrains villageois et des zones à haute valeur biologique, mais aussi une compromission des usages non extractifs de la forêt. Dans la Déclaration dite de Bruxelles, il est clairement dit que la moratoire doit être de stricte application et aucune partie de forêt ne doit être distribuée délibérément.
C’est ce qui explique la mise en place de la commission de concession forestière qui s’occupe de l’identification et de la réduction des forêts en Rdc. M. Wilungula a indiqué que son institution à obtenu de bonnes promesses pour assurer son bon fonctionnement.
C’est dans ce contexte qu’un « transfond » (environ 1.000.000 Usd) est prévu par la communauté internationale pour financer la conservation, l’objectif étant de donner l’occasion aux Congolais de jouir de leur patrimoine. Désormais, aucune concession ne sera concédée dans les aires protégées ou dans les zones tampons.
Selon l’Adg de l’Iccn, tous ceux qui exploitent inégalement le bois pour fabriquer de la braise et autres sont pris au même titre que les braconniers. Pour faire face à ce problème, on a suggéré la plantation des essences à croissance rapide que l’on peut utiliser tant pour le bois de chauffe que pour la fabrication du charbon.
Parlant de tonnes de braises produites par année, le numéro un de l’Iccn soutient qu’il y a autant d’arbres coupés. Plus on coupe des arbres, plus on s’attaque à l’habitat naturel des animaux , a-t-il fait remarquer avant d’ajouter que cela joue beaucoup dans la reproduction et quand les animaux ne peuvent pas se cacher, ils sont donc exposés.
Reçu en audience, le lundi, par le ministre Didace Pembe, l’Adg de l’Iccn a fait présenté son programme d’action et expliqué au ministre les défis auxquels son institution est confrontée. Lors de cet échange, il a été question de la volonté du numéro un de l’environnement d’attaquer le taureau par ses cornes pour soutenir l’Iccn. Pasteur Wilungula a confié que la conférence de Bruxelles a balisé le chemin pour la grande réunion prévue à Kinshasa en juillet prochain.
Libellés : ministre congolais
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire
Abonnement Publier les commentaires [Atom]
<< Accueil