Dette de l'Afrique: l'Allemagne veut un rappel à l'ordre du G8 à la Chine
L'Allemagne, qui préside cette année le G8, demande que le forum exhorte la Chine à cesser de prêter des millions de dollars aux pays africains sans se soucier de la manière dont les fonds seront utilisés et s'ils pourront réellement être remboursés.
Lors du dîner d'ouverture vendredi soir d'une réunion des ministres des Finances du G8 à Potsdam, près de Berlin, l'Allemagne a soumis à ses partenaires un projet de déclaration en ce sens, selon un document dont l'AFP a obtenu copie.
Après les annulations de dette consenties à l'Afrique ces dernières années par les pays riches et les institutions multilatérales du type Fonds monétaire international et Banque mondiale, "il convient à présent d'éviter que ne se reconstitue une endettement non soutenable", souligne le texte de la présidence allemande.
Pour cela, il est important selon elle de respecter les critères édictés par le FMI et la Banque mondiale pour mesurer le niveau d'endettement que peuvent supporter les pays en développement, en fonction "de la qualité de leur gouvernance" interne.
"Tous les créanciers devraient s'y tenir. Cet appel du G8 est en particulier destiné à la Chine qui dans sa politique de prêts à des pays comme le Soudan ou l'Angola, ignore largement les aspects de bonne gouvernance", indique le projet de déclaration.
La percée économique chinoise en Afrique s'accompagne d'une multiplication des prêts accordés par Pékin aux différents Etats du continent. Un phénomène qui inquiète les pays occidentaux, lesquels craignent que l'Afrique ne recommence à s'endetter lourdement.
Les prêts accordés à l'Afrique par les pays occidentaux et les institutions multilatérales sont généralement assortis de conditions de respect de bonne gouvernance ou d'amélioration du système politique, ce qui n'est pas le cas pour la Chine qui revendique la non-ingérence dans les affaires intérieures.
Lors du dîner d'ouverture vendredi soir d'une réunion des ministres des Finances du G8 à Potsdam, près de Berlin, l'Allemagne a soumis à ses partenaires un projet de déclaration en ce sens, selon un document dont l'AFP a obtenu copie.
Après les annulations de dette consenties à l'Afrique ces dernières années par les pays riches et les institutions multilatérales du type Fonds monétaire international et Banque mondiale, "il convient à présent d'éviter que ne se reconstitue une endettement non soutenable", souligne le texte de la présidence allemande.
Pour cela, il est important selon elle de respecter les critères édictés par le FMI et la Banque mondiale pour mesurer le niveau d'endettement que peuvent supporter les pays en développement, en fonction "de la qualité de leur gouvernance" interne.
"Tous les créanciers devraient s'y tenir. Cet appel du G8 est en particulier destiné à la Chine qui dans sa politique de prêts à des pays comme le Soudan ou l'Angola, ignore largement les aspects de bonne gouvernance", indique le projet de déclaration.
La percée économique chinoise en Afrique s'accompagne d'une multiplication des prêts accordés par Pékin aux différents Etats du continent. Un phénomène qui inquiète les pays occidentaux, lesquels craignent que l'Afrique ne recommence à s'endetter lourdement.
Les prêts accordés à l'Afrique par les pays occidentaux et les institutions multilatérales sont généralement assortis de conditions de respect de bonne gouvernance ou d'amélioration du système politique, ce qui n'est pas le cas pour la Chine qui revendique la non-ingérence dans les affaires intérieures.
Libellés : Banque mondiale, Chine, dette, g8
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