dimanche 29 juillet 2007

L'Afrique du Sud attaque Monsanto

L'autorité qui statuait à la demande d'un consommateur sud-africain, a demandé à la Compagnie américaine Monsanto d'apporter les preuves scientifiques de cette affirmation, avant toute utlisation de cette formule.

Dans son arrêt, l'Adversiting Standard Authority (ASA), précise qu'elle est prête à lever l'interdiction pour Monsanto de soutenir dans ses publicités, que les Organismes Génétiquement Modifiés ne produisent 'aucune réaction négative' chez ceux qui les consomment.

Mais pour cela, indique l'autorité de régulation de la publicité, la firme américaine, leader mondial des OGM, doit apporter des preuves scientifiques de chercheurs indépendants, pour soutenir une telle affirmation.

Même si Monsanto a fourni «de nombreuses études contredisant le fait que les OGM seraient dangereux pour la santé, aucun de ces rapports ne fait référence à une « réaction négative », souligne l'autorité sud-africaine de régulation de la publicité dans sa décision.

La représentation sud-africaine de la firme américaine, a indiqué que «toutes les études biologiques effectuées sur les OGM dans les pays où ils ont été testés ont reconnu leur qualité nutritive et les ont déclaré propre à la consommation, au même titre que les autres semences conventionnelles».

Mais Mark Lewis, le Sud-africain qui a saisi l'autorité de régulation de la publicité, soutien que la formule «aucune réaction négative» utilisée par Monsanto dans sa publicité en Afrique du Sud est trompeuse.

Le plaignant a produit la copie d'une étude scientifique, qui conclu aux «effets dangereux de ces produits».

L'Afrique du Sud est l'un des premiers pays d'Afrique à autoriser la culture des OGM.

Mais le débat fait toujours rage entre scientifiques favorables aux organismes génétiquement modifiés et ceux qui y sont opposés.

Libellés : ,

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire

Abonnement Publier les commentaires [Atom]

<< Accueil