USA- Soudan: un plan commun contre Al-Qaïda
Un journal américain a révélé que la Maison Blanche collaborait avec les autorités soudanaises pour lutter contre Al-Qaïda en Irak.
Malgré les sanctions que George Bush a imposées récemment contre le régime de Khartoum, en raison de la crise au Darfour, le Los Angeles Times affirme que les Etats-Unis et le Soudan coopèrent afin d'infiltrer les mouvements islamistes et rebelles en Irak.
Dans un article qui s'appuie sur des sources anonymes auprès des services américains de renseignements, le Los Angeles Times indique que, malgré les tensions entre Washington et Khartoum à propos du Darfour, les Etats-Unis et le Soudan coopèrent dans la lutte anti-terroriste depuis les attentats du 11 septembre 2001 contre le Pentagone et le World Trade Center.
Selon le journal américain, cette coopération s'expliquerait par le fait que le Soudan est un pays musulman sunnite par ou transitent des militants islamistes en direction de l'Irak et du Pakistan.
Cette coopération se serait accrue récemment, a tel point que les contacts entre la CIA et les services soudanais de renseignements seraient quotidiens.
Concrètement, le gouvernement soudanais fournirait des espions arabes qui puissent infiltrer les groupes rebelles en Irak, ainsi que la cellule d'Al-Qaïda dans ce pays.
Mais la collaboration entre les Etats-Unis et le Soudan en matière d'espionnage ne se bornerait pas à l'Irak.
Les Soudanais auraient ainsi aidé les Américains à établir des relations avec les Tribunaux Islamiques en Somalie, afin de repérer des membres du réseau d'Oussama Ben Laden.
La CIA se refuse à tout commentaire sur les allégations du Los Angeles Times, mais le Département d'Etat a récemment estimé que le Soudan constitue "un partenaire solide dans la guerre contre le terrorisme".
Ce n'est pas la première fois que les Etats-Unis collaborent avec des pays dont ils critiquent ouvertement le bilan humanitaire, voire avec des pays qu'ils considèrent comme des menaces ou des ennemis.
Juste après les attentats de 2001, Washington a ainsi bénéficié de la discrète coopération de la Syrie et de l'Iran pour faciliter la chute des Talibans en Afghanistan.
En retour, la Syrie, l'Iran, et désormais le Soudan espèrent renouer un dialogue avec la seule superpuissance du monde, en coopérant sur un dossier cher aux Etats-Unis.
A la Maison Blanche en tout cas, le porte-parole du conseil national de sécurité ne voit pas de contradiction entre les sanctions américaines contre le Soudan et la collaboration bilatérale contre Al-Qaïda.
"La considération numéro un pour les sanctions est que le gouvernement soudanais n'a pas arrêté les violences au Darfour et que la population de cette région continue de souffrir, et pour ce qui est des initiatives des Soudanais contre le terrorisme, nous nous attendons à ce qu'ils continuent parce que c'est dans leur intérêt, pas seulement dans notre intérêt", a déclaré en effet le porte-parole des conseillers de George Bush en politique étrangère.
Malgré les sanctions que George Bush a imposées récemment contre le régime de Khartoum, en raison de la crise au Darfour, le Los Angeles Times affirme que les Etats-Unis et le Soudan coopèrent afin d'infiltrer les mouvements islamistes et rebelles en Irak.
Dans un article qui s'appuie sur des sources anonymes auprès des services américains de renseignements, le Los Angeles Times indique que, malgré les tensions entre Washington et Khartoum à propos du Darfour, les Etats-Unis et le Soudan coopèrent dans la lutte anti-terroriste depuis les attentats du 11 septembre 2001 contre le Pentagone et le World Trade Center.
Selon le journal américain, cette coopération s'expliquerait par le fait que le Soudan est un pays musulman sunnite par ou transitent des militants islamistes en direction de l'Irak et du Pakistan.
Cette coopération se serait accrue récemment, a tel point que les contacts entre la CIA et les services soudanais de renseignements seraient quotidiens.
Concrètement, le gouvernement soudanais fournirait des espions arabes qui puissent infiltrer les groupes rebelles en Irak, ainsi que la cellule d'Al-Qaïda dans ce pays.
Mais la collaboration entre les Etats-Unis et le Soudan en matière d'espionnage ne se bornerait pas à l'Irak.
Les Soudanais auraient ainsi aidé les Américains à établir des relations avec les Tribunaux Islamiques en Somalie, afin de repérer des membres du réseau d'Oussama Ben Laden.
La CIA se refuse à tout commentaire sur les allégations du Los Angeles Times, mais le Département d'Etat a récemment estimé que le Soudan constitue "un partenaire solide dans la guerre contre le terrorisme".
Ce n'est pas la première fois que les Etats-Unis collaborent avec des pays dont ils critiquent ouvertement le bilan humanitaire, voire avec des pays qu'ils considèrent comme des menaces ou des ennemis.
Juste après les attentats de 2001, Washington a ainsi bénéficié de la discrète coopération de la Syrie et de l'Iran pour faciliter la chute des Talibans en Afghanistan.
En retour, la Syrie, l'Iran, et désormais le Soudan espèrent renouer un dialogue avec la seule superpuissance du monde, en coopérant sur un dossier cher aux Etats-Unis.
A la Maison Blanche en tout cas, le porte-parole du conseil national de sécurité ne voit pas de contradiction entre les sanctions américaines contre le Soudan et la collaboration bilatérale contre Al-Qaïda.
"La considération numéro un pour les sanctions est que le gouvernement soudanais n'a pas arrêté les violences au Darfour et que la population de cette région continue de souffrir, et pour ce qui est des initiatives des Soudanais contre le terrorisme, nous nous attendons à ce qu'ils continuent parce que c'est dans leur intérêt, pas seulement dans notre intérêt", a déclaré en effet le porte-parole des conseillers de George Bush en politique étrangère.
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